Quelques précisions pour commencer

Les Marianistes sont des religieux, ils sont membres d’une congrégation catholique appelée Société de Marie (Marianistes), fondée par le Père Guillaume-Joseph CHAMINADE (1761-1850).

Ils appartiennent à un ensemble plus vaste, appelé « Famille Marianiste » qui regroupe des religieuses, les Filles de Marie Immaculée, un Institut séculier, l’Alliance Mariale, et des groupes de laïcs, appelés Communautés Laïques Marianistes ou Fraternités Marianistes.

Comme on peut le voir dans chacune de ces dénominations apparaît le nom de Marie, la mère de Jésus.

Le Père Chaminade, dévoué à la Sainte Vierge

C’est que le P. Chaminade était profondément dévoué à la Vierge Marie depuis sa petite enfance et sa jeunesse. En effet, à 14 ans, lors d’un temps de détente et de jeu dans une carrière proche de son école, il fut blessé à la cheville. Devant la difficulté de la guérison, son frère aîné, Jean-Baptiste, lui proposa de prier Marie et de lui promettre un pèlerinage à Notre Dame de Verdelais, près de Langon en Gironde, pour la remercier si elle lui obtenait la guérison.

Voilà une première raison pour laquelle Guillaume-Joseph était si proche de Marie. Sa relation avec elle fut toujours très fervente mais aussi très équilibrée : pour lui elle devait le conduire, ainsi que tous les chrétiens, vers son Fils Jésus, le Sauveur, persuadé qu’elle ne voulait rien garder pour elle

Famille de Marie

Auprès de Notre Dame du Pilier

La suite de l’histoire des Marianistes se situe au moment de la Révolution française. A l’époque, Chaminade est enseignant à Mussidan, au collège où lui-même a étudié. Refusant de prêter le serment à la Constitution Civile du clergé, il se réfugie à Bordeaux où il continue un ministère clandestin. Au temps du Directoire, il est obligé de s’exiler en Espagne, à Saragosse. Là il trouve un grand sanctuaire marial, celui de Notre Dame del Pilar où l’on vénère la madone du pilier.

C’est auprès de ce pilier et de la Vierge qu’il porte que le Fondateur va recevoir une sorte de révélation sur sa mission future.

Une révélation…

Il comprend qu’après ce que la révolution a fait de l’Eglise en France, Marie sera son alliée pour rechristianiser ce pays et au-delà. C’est pourquoi il rassemble des jeunes puis des adultes, hommes et femmes, pour les former dans la foi et les envoyer « multiplier les chrétiens » comme il aime à dire.

La Congrégation de l’Immaculée Conception

Sa première œuvre prendra le nom de Congrégation de l’Immaculée Conception. Ces groupes de laïcs s’étendront progressivement dans le Sud-ouest de la France puis dans tout le pays.

Précisons que le nom qui leur est donné au départ, ainsi qu’aux congrégations religieuses qui vont suivre, n’est pas « marianistes » mais Famille de Marie. Les religieux porteront le nom de Frères de Marie, les religieuses celui de Filles de Marie. C’est assez récemment que l’on a commencé à parler des Marianistes.

Ce qui me paraît clair c’est que ce nom rappelle l’intention initiale et permanente du fondateur de travailler « en alliance avec Marie » dans l’œuvre de l’évangélisation du monde. Là où il y a un marianiste, Marie est présente et à l’œuvre. Nous verrons plus loin qu’il ne fut pas seul dans la mise en action de cette mission.

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