Le Père ChaminadeFils d’un marchand de tissus, cadet de 15 enfants, Chaminade est né en 1761 à Périgueux, et fut ordonné prêtre en 1785. Une douzaine d’années plus tard, au plus fort de la Révolution française, il refusa de prêter le serment de fidélité à la constitution civile, imposé alors au clergé. En cachette, à l’ombre de la guillotine, il continuait son ministère pendant ce règne de la Terreur et finit par s’exiler en Espagne pour une durée de trois ans.

Chaminade ne quitta pas Bordeaux au cours de la période de terreur.

Comment Chaminade parvint-il à survivre ?

Sa servante Marie Dubourg le cacha sous un cuveau de lessive alors que la police le cherchait.

« Avec audace elle se servit du cuveau pour servir des boissons aux gendarmes », comme l’écrit Vasey.

D’autres fois, Chaminade se retirait dans des cachettes souterraines, une fois par exemple dans une cave servant de réserve de fruits. Une fois, il n’eut pas le temps de se cacher et dut alors chercher refuge dans un bosquet de pins. Il lui arrivait de parcourir les rues, habillé en rétameur pour porter les sacrements aux fidèles.

Ayant reçu l’ordre de quitter la France en 1797, Chaminade transforma le temps d’exil en période de renouveau spirituel. Alors qu’il priait au sanctuaire marial de Notre-Dame du Pilier à Saragosse en Espagne, Chaminade eut comme la « vision » d’une congrégation religieuse nouvelle, qui puiserait son inspiration auprès de Marie, la mère de Jésus.

Le Père Chaminade se mit à former des communautés chrétiennes d’hommes et de femmes, orientées vers le service d’autrui (des congrégations) comme moyen de rechristianiser la France. Certains membres des congrégations ont fini par former le noyau de deux instituts religieux qui allaient naître.

Le Père Chaminade a fondé des congrégations religieuses, des communautés de prêtres, de frères, de soeurs et de laïcs, hommes et femmes, dont l’objectif serait de reconstruire l’Eglise catholique en France et d’éduquer la jeunesse.

Chaminade décéda le 22 janvier 1850.

À ce jour, les Marianistes travaillent dans 34 pays dans l’enseignement secondaire et primaire, dans des universités et écoles techniques, dans des paroisses, des centres de renouveau, dans les missions et dans des œuvres de justice sociale.

Aux Etats-Unis, ils ont fondé trois universités, l’Université de Dayton, (Dayton, Ohio), la St. Marys University (San Antonio, Texas) et l’Université Chaminade (Honolulu, Iles Hawai)

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