89ème jour : Cette folie de Dieu

Le Christ lumière donne un apport immense, essentiel, à la construction de notre monde aujourd’hui, par la lumière qu’il nous donne sur la dignité, sur la liberté de l’homme. » Cette liberté, cette lumière est le chemin de ce que l’on appelle la doctrine sociale de l’église, j’y reviendrai tout à l’heure. Et dans une question, que les jeunes à Gerland avaient posée à Jean-Paul II, sur l’avenir de l’église, il répondait ceci : « L’église peut et doit se renouveler face aux questions nouvelles, aux nouvelles incroyances de notre monde. Elle en a la capacité avec l’Esprit Saint.
La déchristianisation n’est pas fatale, elle est une maladie de parcours, un défi à relever. ».
Nous nous laissons aller si souvent au pessimisme : « La déchristianisation n’est pas fatale elle est une maladie de parcours, un défi à relever ! » Et ayant passé dans plusieurs pays d’Afrique, je dis la déchristianisation est une maladie de parcours de notre monde occidental, ni plus ni moins. Partout ailleurs, l’église continue son épanouissement dans notre monde. Ne l’oublions pas.
Donc, nouvelle lumière sur la dignité de l’homme, sur la grandeur de l’homme.
Nouvelle lumière sur l’avenir de notre monde.

Le monde a-t-il un avenir ? Oh nous savons bien qu’il y a là une question angoissante, parfois assez sombre, dans une perspective où nous vivons actuellement ; une perspective de violence, de terrorisme, de menaces, de menace nucléaire. Et nous savons bien aujourd’hui que ce n’est pas une menace simplement de guerre. À la suite de Tchernobyl, il y a tant d’autres peurs qui se sont répandues dans notre monde. Après un temps d’euphorie, on constate que notre civilisation industrielle et de consommation rencontre un peu partout des impasses, des contradictions. Ça craque de partout.

Nous assistons aujourd’hui à ce qu’on appelle l’échec des « ismes », de tant d’idéologie, dans lesquels on a voulu enfermer tout le monde comme sur un lit de procuste, matérialisme, libéralisme, socialisme, communisme. Mais derrière ces paravents idéologiques, il y a toujours le cœur de l’homme, avec ses haines et ses injustices, avec ses cupidités et ses mensonges, avec sa luxure et sa volonté de puissance. Et quelquefois j’entends des questions comme celle-ci : « Jusqu’où peut aller la folie de l’homme ? » Quand on voit toutes les prises d’otages aujourd’hui jusqu’où peut aller la folie de l’homme ? Mais dans notre foi, nous sommes bien obligés de constater qu’il y a la réponse de la folie de Dieu, son amour.

Paris, Notre Dame des champs, 31 janvier-2 février1987 : « Jésus lumière du monde »

Musique : Zino Saint Martin

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