63ème jour : Une nourriture réelle
« Je suis le pain de vie descendu du ciel, qui mangera ce pain vivra à jamais. Et le pain que moi je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde. En vérité je vous le dis, si vous ne mangez pas la chair du fils de l’homme et ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous.
Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson. De même qu’envoyé par le Père qui est vivant, moi je vis par le Père. De même celui qui me mange vivra lui aussi par moi. Il donna cet enseignement à Capharnaüm dans la synagogue. »
Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson. »
Et là aussi, ce mot, « vraiment » qu’il faudrait traduire pas « réel ».
Ce n’est pas : « ma chair n’est pas le symbole de la nourriture que je vous donne, mon sang n’est pas le symbole d’une boisson. »
« Ma chair est vraiment une nourriture, vraiment une boisson ».
Et cela a tellement frappé les juifs qui comprenaient bien leur langue à eux. Ils étaient scandalisés par de telles paroles, ils ne comprenaient pas comment cela allait pouvoir se réaliser.
D’ailleurs les apôtres n’ont pu le comprendre qu’après l’institution de l’Eucharistie et la descente de l’Esprit Saint au jour de la Pentecôte. La présence réelle, vraie, de différents modes de présence de Jésus et nous en tenons compte nous aussi. Il y a la présence de Jésus chaque fois que des chrétiens se réunissent en son nom.
Janvier 1985 Paray-le-Monial « L’eucharistie, source de guérison »
Musique : Zino Saint Martin