91ème jour : Ne pas tolérer la maladie
Quand nous prions, ne nous tournons pas vers nous. Il y a des formes de prière qui sont centrées uniquement sur nous. Et qui sont totalement égoïstes. Ne nous tournons pas vers nous. Ne nous enfermons pas dans notre souffrance.
Tournons-nous vers la croix de Jésus-Christ. Tournons-nous vers le visage de Jésus-Christ. Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé et ils seront sauvés. Ils seront guéris.
C’est lui d’abord qu’il faut regarder. C’est lui qu’il faut aimer. Jésus-Christ a déjà payé le prix de notre salut par sa mort sur la croix. Jésus-Christ a déjà payé le prix de cette guérison que nous demandons instamment dans notre prière et par la puissance de sa résurrection, Jésus-Christ désire que nous l’ayons, que nous la recevions, la rédemption du Christ ne souffre aucune exception. Il est mort pour tous les hommes, il est mort pour chacun de nous. Et ce n’est pas simplement une goutte de sang qu’il a versée pour nous. . . Jésus-Christ ne se divise pas. C’est tout son sang. Ce sont toutes ces tortures et ces souffrances qu’il a payées pour nous. Chacun de nous, nous valons le prix du sang de Dieu.
Et c’est pourquoi nous pouvons nous approcher de Dieu, du trône de la grâce, comme disait tout à l’heure la lettre aux Hébreux, afin d’obtenir miséricorde. Jésus-Christ est mort pour nous donner le salut. Et la guérison fait partie de notre salut. Nous n’avons pas à tolérer la maladie. Elle ne vient pas de Dieu. Malheureusement, souvent dans notre vie, nous confondons la maladie et la croix. Jésus-Christ nous a dit de prendre sa croix à sa suite. Si seulement nous la prenions, comme le royaume de Dieu serait différent aujourd’hui dans notre monde. Comme l’Église serait différente dans notre monde. Si nous savions prendre sur nous, toutes les souffrances qui tiennent à l’évangélisation, à l’amour de Dieu et de notre prochain. Si tous les chrétiens prenaient leurs croix.
La maladie, bien sûr, le Seigneur nous a aidés à la porter avec courage et pour le salut de nos frères, mais en même temps que nous la portons avec courage et en esprit de rédemption avec lui. Nous lui demandons de nous en libérer, de nous en guérir.
7 octobre 1979 Lourdes-Nevers : « Va, ta foi t’a sauvé. »
Musique : Zino Saint Martin