56ème jour : Lorsque nous sommes trois à prier
Il s’agit, lorsque nous sommes à trois pour prier sur quelqu’un, d’être unis en Eglise. Je vous ai dit, vous êtes personnes sacrement, c’est-à-dire que vous représentez la prière de l’Eglise, vous êtes un signe sensible de la prière de l’Eglise à travers vous. C’est d’ailleurs une force extraordinaire de savoir cela. Vous n’êtes pas simplement trois personnes, à travers vous, c’est toute la prière de l’Eglise qui passe. Vous comprenez la force d’une prière comme celle-là, la prière sur les frères. (…)
Nous sommes trois, nous avons trois corps, nous avons six mains, mais est-ce que nous avons un seul cœur, est-ce que nous avons un seul esprit ? « Un seul cœur, un seul esprit » C’était la définition de l’Eglise, dès le début, après la Pentecôte, ça c’est l’Eglise. Donc cette prière sur les frères nous n’allons pas la faire en nous mettant chacun dans une chambre, séparés, avec l’intention de prier pour telle personne. Ça c’est une autre forme de prière d’intercession. Mais je vous ai dit un signe sensible: quand trois personnes sont là avec un seul cœur et une seule âme pour prier sur une autre personne.
Le signe sensible : l’Eglise est là quand les trois sont unis dans le même amour, dans la même paix de Dieu. Et vous comprenez qu’une démarche importante pour que nous soyons unis dans cette prière, c’est que l’on ait fait une démarche de pardon d’entre ces trois personnes. Est-ce que tout ce qui a pu se passer est pardonné, car il faut arriver à n’avoir qu’un seul cœur, une seule âme, un seul sentiment, une seule prière, un seul acte ?
Qui nous agit vraiment à ce moment-là ? Sommes-nous conduits par le même Esprit ? C’est vrai que nous pouvons commencer en disant ensemble, tournés vers le Père avec Jésus qui est là, le « Notre Père » Et pardonnons-nous les uns les autres pour que cette union soit profonde.
« La prière sur les frères »
Musique : Zino Saint Martin