Réflexions du frère Dominique Le Brenn  sur « Fratelli Tutti »

Chapitre I : Les ombres d’un monde Fermé

La Société mondialisée nous rapproche mais elle ne nous rend pas frères
1.   Le désespoir et la méfiance semés dans la société

Ce chapitre commence par les ombres d’un monde fermé. Dès le début il est important de noter comment François d’Assise a étendu la fraternité non seulement aux êtres humains en particulier aux abandonnés, aux malades, aux rejetés en dépassant les distances d’origine, de nationalité, de couleur de peau ou de religion mais à tout le créé. Le regard est donc global, universel.
2.   Les polarisations qui ne favorisent pas le dialogue et la coexistence
3.   Les personnes qui semblent mériter d’être sacrifiées et qui sont marginalisées
4.   L’inégalité des droits et les nouvelles formes d’esclavage
5.   La détérioration de l’éthique et l’affaiblissement des valeurs spirituelles

Chapitre II : Un étranger sur le chemin (Le Bon samaritain)

Quels sont les autres personnages de la parabole du Bon samaritain ? Dans ce chapitre nous nous heurtons à la « culture du déchet » tout ceux qui ne sont pas comme nous qui sont au bord du chemin. C’est un « exclu » un samaritain qui restaure notre humanité en se penchant sur l’homme blessé au bord du chemin.

  • Les Brigands
  • Ceux qui passent outre sans compatir
  • Celui qui est abandonné et blessé

Malgré les ombres denses décrites dans les pages de cette encyclique, François entend se faire l’écho de nombreux chemins d’espérance (§63-68) Dans une tentative de recherche de la lumière et avant d’indiquer quelques lignes d’action, le Pape propose de consacrer un chapitre à la parabole du Bon Samaritain. ( §63-68)

L’écoute de la Parole de Dieu est une étape fondamentale pour juger le façon évangélique le drame de notre temps et trouver des solutions. Ainsi le bon samaritain devient un modèle social et civil. L’inclusion ou l’exclusion des blessés au bord de la route définit tout projet économique, politique, social, et religieux. Le Saint Père, en effet, ne s’arrête pas au niveau des choix individuels, mais projette ces deux options au niveau des politiques des Etats. Et pourtant il revient toujours au niveau personnel par crainte que l’on se sente déresponsabilisé.

Chapitre III : Penser et gérer un monde ouvert

Question à se poser :

Que signifie pour vous « Fratelli Tutti » ? Comment pouvons-nous être frère en vérité et quels sont les obstacles ?
Pouvez-vous citer des difficultés rencontrée ou surmontées dans votre entourage ou chez vous ou plus largement dans le quartier, dans la ville dans le pays et au-delà ?

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