Pour les membres de la « Société de Marie » c’est évident :

Marie a été et sera toujours «Notre don de Dieu !»

Mais la représentation artistique de la Vierge qui a soutenu leur contemplation de Marie a évolué au fil du temps, et la statue de Marie dans leur chapelle n’a pas toujours été la même. Or ces changements d’image n’ont pas été qu’une affaire de mode ou d’évolution du goût artistique. Il y a eu, selon les époques, les lieux et les besoins pastoraux, des réinterprétations du mystère de Marie, des déplacements d’accents dans la dévotion mariale, des changements de représentation… , comme l’explique le P. David Fleming, sm, notre guide dans ce parcours de l’histoire marianiste.

L’expérience du Bienheureux Guillaume Joseph Chaminade (1761-1850)

Dans son enfance et sa jeunesse, sa dévotion mariale a été celle de la plupart des catholiques pratiquants du dix-huitième siècle. Mais plusieurs images mariales particulières ont joué très tôt un rôle significatif dans sa vie. C’est son expérience pastorale qui, semble-t-il, l’a amené à percevoir toujours mieux l’apport positif de la figure de Marie aux besoins pastoraux de son temps.

Ensuite, à chaque étape de sa carrière missionnaire, l’influence de Marie sur son engagement s’est renforcée et sa dévotion mariale s’est approfondie.

 

Qu’est-ce que Chaminade a commencé par apprendre sur Marie ? Qu’est-ce qu’il a aimé, qu’est-ce qui l’a attiré d’abord en Marie ? On peut dire que sa première image vivante et attirante de Marie, ce fut sa pieuse mère. Au catéchisme, il a acquis quelques notions sur Marie ; quand il priait, il avait devant les yeux certaines images de Marie et il recevait des grâces pour la connaître avec le cœur.
La dévotion mariale catholique a toujours été avant tout une affaire personnelle, privée, intime. Marie est alors vue comme un modèle de vie et de vertus familiales, un modèle d’écoute, dans la prière et la contemplation, un modèle d’acceptation obéissante de la volonté de Dieu. On priait Marie dans les épreuves familiales et pour surmonter les souffrances et les peines de la vie.
Au dix-huitième siècle, les catholiques invoquent Marie comme une reine ; elle pèse sur le cours de l’histoire. L’art la célèbre comme une souveraine active. En 2017, on soupçonnerait cette image royale de placer Marie du côté de pouvoirs oppresseurs ou de stars hollywoodiennes moralement peu recommandables. Mais aux yeux de Chaminade, cette reine, mère glorieuse et triomphante, ne pouvait faire que du bien au peuple. Longtemps, il a l’a invoquée et présentée dans ce sens comme « L’auguste Marie ». Nous reviendrons sur cette appellation au cours de notre seconde étape.

 

Et moi, quelle a été la première image de Marie que j’ai aimée ? Par quel vocable l’ai-je d’abord invoquée ? Quelle est le chant marial dont j’ai le plus ancien souvenir ?

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