» Un homme a découvert un trésor dans un champ. Dans sa joie, il vend tout ce qu’il possède et il achète ce champ » (Mt 13, 44).
Des pièces d’or dans la terre
Dans notre terre, dans notre humanité se trouvent des trésors de sagesse dans toutes les facettes de nos civilisations. Des trésors de sainteté. Et pour bénéficier de tous ces trésors, il vaut la peine de donner sa vie, de préférer ces trésors à tout le reste qui n’est que quincaillerie!
Ces trésors sont les saints de tous les âges et parmi eux, une femme nommée Marie de Nazareth. Elle est bien de notre terre humaine, mais elle est le trésor à trouver. Marie, une femme dont nous ne savons rien ou presque rien, car les Evangiles sont discrets; mais nous savons tout quand nous disons qu’elle fut la Mère de Jésus et qu’elle est donc la Mère de Dieu. Une femme qui a conscience de sa pauvreté, qui a tout reçu de Dieu, et qui en est fière. Une femme qui a connu son lot de joies et de peines parce qu’elle appartient à notre humanité.
« Une femme proche de chacun de nous ». (Jean Charles Descubes, archevêque de Rouen).
En Marie se concentre toute l’attente de la race humaine en quête de Dieu
Première de ceux qui ont cru en Jésus-Christ, elle est aussi la première à avoir été sauvée du mal et de la mort. (Règle de vie des Religieux Marianistes).
Trésor dans le champ de l’humanité, elle est la fleur la plus belle dont l’éclat resplendit parmi toutes les créatures.
Première croyante, première rachetée
Première en tête de l’humanité, elle s’appelle » Immaculée Conception« . Croyante au pied de la croix avec Saint Jean elle s’entend dire: » Femme, Femme, voici ton Fils« , tandis que Jean entend: » Voici ta Mère« . Alors elle peut enfanter le Christ en l’Apôtre Jean, elle enfante le Christ en chacun de nous, le fait grandir. Et elle nous associe à sa mission de faire grandir le Christ chez les hommes.
Marie éclaire les commencements et illumine la fin des temps
« Elle brille déjà devant le Peuple de Dieu en pèlerinage comme un signe d’espérance assurée et de consolation « . (Vatican II, Eglise, Lumière des nations ch. VIII).
L’Eglise a toujours vu en elle son origine. Comme l’a écrit Le Bienheureux Jean Paul II : « Dans la liturgie, l’Eglise acclame Marie de Nazareth comme son commencement parce que, dans l’évènement de la conception immaculée, elle voit s’appliquer par anticipation, dans le plus noble de ses membres, la grâce salvifique de la Pâque , et surtout que dans l’évènement de l’Incarnation elle trouve le Christ et Marie indissolublement associés: celui qui est son Seigneur et sa Tête et celle qui, en prononçant le premier fiat de la Nouvelle Alliance, préfigure la condition d’épouse et de mère« . (Encyclique La Mère du Rédempteur 1987).
Robert Babel
religieux marianiste prêtre