16ème jour de carême : L’homme et sa culture
Dans la mentalité juive, Dieu est celui qui guérit, Dieu est celui qui sauve, Dieu est celui qui renouvelle. Et nous pouvons nous demander, mais pourquoi est-ce que Dieu est tellement attaché à guérir aussi bien les personnes, que les familles, que les communautés, que les nations ?
C’est que Dieu ne peut jamais oublier son plan. Et si nous voulons bien comprendre la guérison, déjà à ce moment-là, je me situe toujours dans l’Ancien Testament, il faut oublier un peu la manière très découpée en morceaux que nous avons, nous, de la personne humaine. Souvent nous avons le sens que nous avons des personnes en face de nous, il est très émietté suivant la profession que nous avons suivant la fonction qui est la nôtre.
L’homme c’est un corps ou bien on va en faire un esprit. Dans les milieux intellectuels, on verra davantage l’homme qui est une intelligence, dans d’autres milieux, on ne mettra en évidence que l’affectivité, que les sentiments, on va les séparer dans cet individualisme forcené qui est le nôtre aujourd’hui, on va le séparer de sa famille, de son milieu social, de toutes les influences que nous recevons nécessairement parce que nous vivons dans telle région, dans telle nation que nous recevons tant d’influence à cause de tous les moyens de communication sociale, de toutes les rencontres, nous divisons souvent l’homme.
Et il nous faut revenir à l’homme biblique, celui qui est tout un, en lui-même, corps et âmes, affectivité et liberté, intelligence et cœur. Mais il nous faut pour comprendre l’homme, il nous faut encore le voir dans tout son tissu de relations : famille, lieu où l’on habite, nations, tout ce qui est créé en nous par la langue et par les cultures et tout cela.
2 août 1978 Paray-le-Monial : Carrefour sur la guérison
Bon chemin!
Musique : Zino Saint Martin
