18ème jour de carême : Mes limites à l’espérance

Ma foi doit aller jusque-là. Si je ne crois pas que Dieu, ici et maintenant, peut intervenir, guérir cet enfant ou cette maman ou cette grand-mère qui est malade, je n’ai pas encore la foi. J’ai peut-être de bonnes idées. Je sais peut-être beaucoup de choses, j’ai lu de gros livres de théologie peut-être. J’ai peut-être une culture religieuse très grande, (mais) je n’ai pas encore la foi. Croire, c’est croire que Dieu ici et maintenant est tellement vivant, tellement présent qu’il peut intervenir dans la vie de cet homme de cette femme pour qui je prie, avec qui je prie.
La foi ! Vous savez, dans l’Evangile, la foi dans l’évangile, la foi du centurion, la foi de la Cananéenne, la foi de Jaïre. Ce papa, cette maman, qui vienne supplier le Seigneur pour quelqu’un pour cet enfant qui est malade et même à la dernière extrémité, la prière d’intercession là dans l’Evangile.

Or quand un papa ou maman prient pour leurs enfants, jamais le Seigneur n’a refusé d’écouter cette prière.

C’est peut-être l’attitude la plus forte que nous avons à avoir dans la prière.

Quand nous prions pour quelqu’un qui est malade, nous devons prier avec un cœur, la force et le cri d’un papa et d’une maman qui prient pour leurs enfants.

Nous devons aimer à ce point ces personnes avec qui nous prions, que notre prière doit rassembler à celle d’un papa et d’une maman. Alors croyez frères et sœurs, que cette prière, elle touche le cœur de Dieu.

2 août 1981 Paray-le-Monial : Carrefour

Bon chemin!

Musique : Zino Saint Martin

 

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