Comment nous approprier le charisme ?

Comment faire pour nous approprier le charisme donné par l’Esprit à Chaminade ?

Telle est la question qui nous préoccupe maintenant.

  • Nous sommes dans la situation de Simler et Klobb  en 1870 : nous ne connaissons pas assez notre Fondateur : alors comment faire pour mieux le connaitre ?
  • Qu’avons-nous à faire aujourd’hui, dans le 21 siècle, dans cette Eglise dont nous sommes les membres ?
  • Nos unités sont jeunes : quelle doit être notre tâche pour être fidèles à notre vocation ?

Nous allons analyser quelques extraits de la Circulaire n° 4 de notre Supérieur Général qui nous ouvre des pistes. Nous allons explorer ces pistes et si possible, élaborer quelques objectifs concrets  que nous pourrons réaliser, une fois de retour dans nos communautés.
(M.CORTES, Connaitre, aimer et suivre le Fondateur, Circ n° 4)
1)    Le retour aux sources
« Si les diverses formes de vie consacrée naissent de la vie des fondateurs, pour que leur existence soit toujours justifiée, il leur sera nécessaire de rester toujours fidèles à leur inspiration. Si ce n’est pas le cas, elles perdent leur raison d’être dans l’Église et le monde ». (id. 1.2/p. 5)

2)    La grâce du fondateur
« C’est la raison pour laquelle l’objectif incontournable de tout programme de formation  initiale et permanente d’un institut religieux est d’amener ses membres à approfondir la connaissance et la mise en pratique de leur vocation particulière et, par conséquent, de les aider à vivre en harmonie  spirituelle avec le fondateur ».(id.1.3 p.8

3)    Ce qui nous reste à faire.
« Il faut continuer à approfondir la connaissance de sa vie et de sa pensée.

Nous devons nous consacrer avec persévérance à cette étude et à cette réflexion dans toute la Famille marianiste ».

« ….saisir son projet fondamental, avec toutes les implications spirituelles et missionnaires qui en découlent pour notre vie » (id 3.3 p. 21).

4)    Des spécialistes

« Il nous faut des frères qui se consacrent avec sérieux à l’étude du P. Chaminade et du charisme, pour continuer et prolonger le travail de ceux qui en leur temps, ont continué et prolongé le travail du P. Klobb et du P. Simler
Il faut renforcer ce service pour la Société en puisant parmi les jeunes religieux et en récupérant d’autres qui ne sont plus tout jeunes mais dont l’apport pourrait être de grande valeur, au vu de leurs connaissances, de leur intérêt et de leurs capacités. N’ayons pas peur de les «  perdre » pour d’autres ministères.

Sans ce service, c’est l’avenir de la vie et de la mission marianiste que nous perdrons.

Dans les Jeunes unités
Il ne faut pas oublier que cet effort, en raison de son influence sur notre avenir, est plus nécessaire encore et plus pressant pour les unités plus jeunes et pour les fondations nouvelles, là où notre vie et notre mission doivent s’incarner dans des réalités nouvelles tout en garantissant que cette incarnation  n’affecte en rien la solidité et la maturité de notre identité marianiste.» (id. 3.3., p. 22)

Est-ce que cet article vous a aidé ?

Articles similaires