La Société de Marie s’implante en Alsace

Rassemblant dans une même congrégation religieuse des prêtres et des frères, la Société de Marie (les Marianistes), fondée à Bordeaux en 1817, par le bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade, ne tarde pas à s’implanter en Alsace.

Une fusion avec les Frères de la Doctrine chrétienne (les Frères de Matzenheim) est envisagée en 1821; sept frères arrivent pour tenir l’école communale de Colmar en 1824. La Société de Marie ouvre une « école normale interne d’enseignement primaire » dans le château de Saint-Hippolyte nouvellement acquis et dirige les écoles communales d’Ammerschwihr et de Sainte-Marie-aux Mines à partir de 1826.

Une expansion rapide

Ensuite avec une expansion rapide en Alsace, la Société de Marie dirige pas moins de 30 écoles en 1850 dans les Bas-Rhin et Haut-Rhin. Dans ce paysage religieux entre Rhin et Vosges , deux établissements dominent: la maison de formation des Frères de Marie en Alsace à Ebersmunster et le pensionnat privé à Saint-Hippolyte.

Quand la  guerre franco-prussienne éclate en  1870, près de 300 religieux s’affairent en Alsace. Après l’annexion de l’Alsace à l’Empire allemand, la politique du Kulturkampf menée par Berlin amène les frères à se retirer des écoles  qu’ils tenaient. Quoique la congrégation ait tenté de conserver durant un temps une communauté religieuse à Ebersmünster, la seule maison en Alsace laissée par la période du Reichsland (1870-1918) à la Société de Marie est celle de Saint-Hippolyte.

Après la première Guerre mondiale, l’Alsace est redevenue française et l’évêque de Strasbourg confie à la Société de Marie deux de ses quatre collèges épiscopaux : Saint-Etienne de Strasbourg et Saint-André de Colmar. Mises à part les années douloureuses de l’annexion forcée de l’Alsace au Troisième Reich durant la Seconde Guerre mondiale, ces deux établissements scolaires ont été respectivement dirigés puis animés par des religieux de la Société de Marie -prêtres et frères- jusqu’en  1985 pour Strasbourg et 2009 pour Colmar.

Plus de 300 frères reposent au cimetière de Saint Hippolyte

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Dans le carré du cimetière de Saint-Hippolyte reposent les restes de ces frères, pour beaucoup originaires de cette terre aimée d’Alsace, qui ont donné leur vie à Dieu pour l’honneur de la Vierge Marie, en servant la grande œuvre de l’éducation de la jeunesse.

Au centre de ces tombes, se trouve le grand caveau, surplombé de la statue de la Vierge immaculée, abritant les dépouilles mortelles de plusieurs supérieurs généraux, successeurs du père Chaminade à la tête de la Société de Marie, le père Caillet (mort en 1874) le père Chevaux (mort en 1875), le père Simler (mort en 1905), le père Hiss (mort en 1922) et le père Hoffer (mort en 1976) ainsi que celles des trois autres religieux marquants, le père rhotéa (mort en 1976), le père Lagarde (mort en1884) et le père Schelhorn (mort en en 1935).

Tout en se dépensant dans les écoles et les collèges tenus par la Société de Marie, ces hommes, avec leurs grandeurs et leurs faiblesses, ont cherché Dieu et l’ont servi durant toute leur vie à travers les personnes jeunes et adultes rencontrées espérant pour seule et unique récompense cette parole entendue dans l’Evangile

 

 » Très bien, serviteur bon fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup, entre dans la joie de ton Seigneur. » (Mt 25, 23)

Nicolas Schelker religieux marianiste

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