Lc 13 : Conversion
J’ai reçu votre lettre, bien affligeante, qui m’annonce la grave maladie de notre cher abbé Rothéa. La maladie si extraordinaire de M. Rothéa, pour l’âge où il est et dans le poste où l’avait mis la Providence, me paraît avoir le caractère d’une punition, ou d’une forte épreuve, pour tous les associés en général de l’Institut. Il faut se soumettre à la main de Dieu, et recourir à sa clémence : j’ai recommandé notre malade aux prières générales.
Peut-être que tous ne se sont pas assez épurés ; peut-être que tous ne marchent pas devant Dieu dans leur état ou d’innocence ou de conversion. On se relâche, on perd le ferme propos de bien faire, et de ne faire rien que pour la gloire de Dieu, et notre Maître nous avertit que le pasteur sera frappé et que les brebis seront dispersées.
Lettre 396 à M. Clouzet. 8.05.1826.