Le père Gogniat, chez qui le souci de notre santé s’alliait toujours à un mercantilisme bien compris, nous avait interdit l‘usage de l’eau pure en promenade ; mais dès qu’elle était additionnée de coco de Calabre, elle devenait boisson hygiénique et licite. Chacun a deviné qu’il s’était réservé le monopole exclusif de la vente du coco.
N’eut-il pas l’audace d’attenter même aux droits et privilèges du père Guinemand, le grand « suçonnier » de l’Etablissement. Mal lui en prit, car le père Guinemand avait l’oreille des autorités, étant lui-même parmi les « grosses légumes », et il dut renoncer à la concurrence.
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