Nous avons été interpellés par l’appel du Pape François, lors de l’angélus du 6 septembre 2015, à accueillir une famille de migrants, suite au drame des migrants qui ne nous laisse pas indifférents. Un appel en vue du jubilé de la miséricorde qui nous demande un geste concret : « Que chaque paroisse, chaque communauté religieuse, chaque monastère, chaque sanctuaire d’Europe héberge une famille, à commencer par mon diocèse de Rome ».[1]

migrant-pape

« Face à la tragédie de dizaines de milliers de réfugiés qui fuient la mort, à cause de la guerre et de la faim, et sont en marche vers une espérance de vie, l’Évangile nous appelle, nous demande d’être « proches » des plus petits et des laissés-pour-compte, à leur donner une espérance concrète. Leur dire « courage, patience !… » ne suffit pas. L’espérance chrétienne est combattive, avec la ténacité de celui qui avance vers une destination sûre. »[2]

Le Conseil Permanent de la conférence des Evêques de France, la CORREF[1], le SGEC[2] ont relayé cet appel.

Nous avons abordé cette question de l’accueil des migrants lors de notre premier conseil provincial début octobre. Il nous faut réfléchir en Province, mais aussi au niveau de chaque communauté religieuse et des établissements scolaires. Pour ces derniers, le Conseil de tutelle sera invité prochainement à se saisir de cet appel et voir dans quelle mesure cet accueil d’enfants de famille de migrants pourrait se faire. « Il s’agit tout particulièrement de rechercher avec elles les moyens éducatifs et scolaires que vous pouvez mettre à disposition… »[3]. Outre l’accueil, il y a aussi un travail d’éducation à la justice et la paix à faire sur ces questions au niveau des communautés éducatives. Plus largement, c’est la question de l’accueil de l’autre, du plus pauvre qui est posée.

Nous encourageons chaque communauté religieuse de la Province à prendre le temps de la réflexion autour de l’accueil de l’autre. L’accueil de l’étranger n’est-il pas un appel pressant de l’évangile ? Nous avons à avoir une approche plus humaine et plus chrétienne. Dans un monde de repli identitaire, la vie religieuse doit avoir une parole d’espérance et être prophétique.

Il y a certainement plusieurs façons de répondre, en restant réaliste, mais en osant aussi un geste prophétique…

 

 

[1] Conférence des religieux et religieuses de France

[2] Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique

[3] Pascal Balmand, Secrétaire Général de l’Enseignement Catholique

[1] Angélus du Pape François du 6 septembre 2015

[2] Angélus du Pape François du 6 septembre 2015

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