L’action apostolique d’Adèle de la Confirmation à la Fondation des Filles de Marie

  1. Les Sacrements de l’initiation chrétienne dans la vie d’Adèle
    1. Confirmation
    2. Baptême
    3. Eucharistie
  2. La Mission – Vivre à fond sa vie chrétienne :  » Petite Société  »
    1. apostolat de la correspondance
    2. activités multiples au service des jeunes et des pauvres
    3. le « cher projet »
  3. A l’exemple et au service de Marie
    1. regarder Marie, l’imiter
    2. faire alliance avec Elle

Les sacrements de l’initiation chrétienne dans la vie d’ADELE

Aujourd’hui, en France, la confirmation est presque toujours donnée à des jeunes qui ont entre 14 et 20 ans, des jeunes pour qui, par conséquent, Jésus-Christ est Lumière et Vie, des jeunes désireux d’accueillir l’Esprit Saint pour prendre leur place dans l’Eglise et le monde.

Certes dès le baptême, l’Esprit Saint est donné, mais, à la confirmation, l’Esprit Saint vient faire de nous des pierres vivantes et actives de l’Eglise, l’Esprit Saint vient faire de nous des créatures nouvelles remplies de dynamisme au service de la mission.

Pour Adèle, la confirmation fut vraiment un temps fort, préparé de longue date par l’amour du Christ, la vie de foi, de prière, d’attention à l’autre auxquels sa mère l’a initiée dès sa plus tendre enfance et préparé plus directement par six semaines de retraite auprès des Carmélites d’Agen qui s’étaient réunies dans la clandestinité au moment de la Révolution et vivaient toujours, à Agen, dans une semi-clandestinité.

Le 6 février 1803, Mgr Jacoupy, nouvel évêque d’Agen, convie à sa table tous les jeunes qu’il vient de confirmer ainsi que leurs parents. Heureuse initiative qui permet à Adèle de faire connaissance avec Jeanne DICHE. Les deux adolescentes, Jeanne a quelques années de plus qu’Adèle, sympathisent.

Elles parlent du Christ, de leur vie de foi, du milieu ambiant, et décident de s’écrire (Adèle habite à Trenquelléon, à la campagne et Jeanne, en ville, à Agen) pour se stimuler afin de mieux prendre place dans l’Eglise, de se rendre disponibles à l’action de l’Esprit en leur vie.

Ecoutons ce qu’elle écrit deux ans plus tard à la sœur de Jeanne, Agathe qui a été confirmée en même temps qu’elle :  » Ce qu’il ne faut cesser de nous inculquer c’est l’amour de Dieu. Le jour que vous recevrez ma lettre est le jour où cet amour du Père et du Fils qui est le Saint Esprit est descendu sur nous. Conservons la mémoire d’un jour si heureux pour nous. Tâchons de rallumer, si nous avons eu le malheur de l’éteindre, le flambeau de l’amour divin que le Saint Esprit vint en ce jour allumer dans nos cœurs. » (1.3)

Oui, la confirmation a marqué de façon irréversible la vie d’Adèle. Et pour elle comme pour l’Eglise, c’est en lien étroit avec la grâce de son baptême. Elle est fidèle à en célébrer l’anniversaire, comme en témoignent ces lettres :

« Le jour où vous recevrez ma lettre, très chère amie, est le jour anniversaire de mon Baptême. Quel beau jour pour moi que celui où j’ai acquis, en cette qualité, un droit à l’héritage céleste (…) De combien de grâces, chère amie, cette auguste qualité de chrétiennes ne nous rend-elle pas participantes. Quand ce ne serait que d’être membres de Jésus-Christ, d’avoir le bonheur de nous nourrir de sa chair adorable. Oh l’heureux engagement que nous avons pris dans notre baptême. Renouvelons-le de tout notre cœur ; engageons-nous tout de nouveau dans l’amour et le service du bon Dieu ; marchons sous l’étendard de la Croix « . (104.2.4.5)

« Je vais me préparer à mon anniversaire de baptême et de naissance qui est le 10 juin. J’aurai 25 ans ». (230.4)

Elle est reconnaissante de cette grâce insigne du baptême. Elle s’en émerveille, en rend grâce et cherche à y demeurer fidèle en aimant de plus en plus son Seigneur, son Epoux comme elle dit et en se mettant au service de son prochain. Cet amour de Dieu et des autres, elle l’alimente en s’approchant aussi souvent que possible de l’Eucharistie.

La veille de Noël 1800, lorsque sa mère l’emmène pour se confesser, elle est alors à Saint Sébastien, le confesseur découvrant l’amour ardent qu’elle porte au Christ, le désir de Lui plaire qui l’anime, lui propose de ne plus attendre pour communier. C’est ne pas la connaître. Adèle ne veut pas faire une telle démarche sans s’être préparée le mieux possible à cette rencontre. La maman, le confesseur et Adèle s’expliquent et c’est pour l’Epiphanie qu’elle communiera pour la première fois.

La grâce est à l’œuvre dans le cœur de cette enfant de onze ans. Qui nous dira l’accueil qu’elle a fait à son Epoux ! Et dès le 6 janvier 1801, l’Eucharistie va tenir une place prépondérante dans sa vie. Certes, vu les conceptions rigoristes de l’époque elle ne peut s’unir au Christ aussi souvent qu’elle le souhaite, elle ne se laisse pas aller pour autant, elle met au contraire ce temps de jeûne eucharistique à profit pour aviver en elle le désir de communier. Elle écrit ainsi à Agathe :

« Je pense que Mr Serres est revenu à Agen et que par l’ardeur de vos communions, vous réparerez celles que vous n’avez pu faire (…) je vous donne de vous endormir samedi sur le désir de la communion » (26.3.5)

 » Qu’une communion nous prépare à l’autre ; ayons toujours le cœur tourné vers ce céleste Sacrement ; qu’il fasse toutes nos délices, tous nos désirs. Ce Saint Sacrement doit être notre paradis sur la terre, puisque nous y possédons sous ce voile, cette même divinité que nous posséderons sans voile dans le Ciel ». (183.4)

Ecoutons encore ce message ardent qu’elle adressait à Agathe le 13 août 1806 : « Je ne veux pas laisser partir ce messager, sans vous dire un mot sur le bonheur que j’aurai demain et que vous aurez aussi sans doute quand vous recevrez ma lettre : Dieu sera venu dans notre cœur !
Ah qu’Il en ait pris possession pour que jamais plus il ne soit à d’autres qu’à Lui ! Oui, divin Epoux de mon âme, je vous consacre mon cœur, je vous en consacre toutes les ardeurs et toutes les affections Ah ma bonne Agathe, tirons plus de profit de cette communion que de toutes les autres. Conservons notre Jésus ne Le laissons point aller ; qu’Il retrouve en nous la grâce quand Il reviendra nous visiter qu’Il ait à se réjouir des progrès que nous aurons faits.
Allons, ranimons notre zèle Jésus qui vient au-dedans de nous nous aidera Et avec son bras puissant que ne ferons-nous pas ? » (48.1.2.3.4)

Par ces quelques exemples, on voit sans peine quelle vitalité sacramentelle ardente anime Adèle. La grâce des sacrements peut s’épanouir et se déployer en elle et à travers elle pour la gloire de Dieu et le service du prochain.

En effet, son amour pour le Christ se fait chaque jour plus intense, il se traduit dans un amour concret, aux facettes multiples, qui cherche à faire face aux besoins qu’elle perçoit autour d’elle, tant il est vrai que celui qui aime Dieu en vérité, aime aussi ses frères.

La Mission

C’est bien une grâce de la confirmation que cette amitié qui est née entre elle et Jeanne. Comme celle-ci habite en ville, les parents se sont mis d’accord pour qu’elle puisse venir passer quelques jours à la campagne au château de Trenquelléon.

Et c’est ainsi que durant l’été 1804, Jeanne et Adèle se retrouvent. Elles s’entretiennent de leur vie spirituelle, des besoins qu’elles perçoivent autour d’elles, elles en parlent avec Mr Ducourneau, le précepteur de Charles.

Celui-ci a déjà donné à Adèle un règlement de vie spirituelle qu’elle s’applique à mettre consciencieusement en œuvre comme étant pour elle l’expression de la volonté de Dieu.

Après avoir écouté les deux jeunes filles, Mr Ducourneau lance l’idée de fonder une « petite Société » spirituelle dont le but – cela nous fait sourire serait de se préparer à une bonne mort. Entendons-nous bien, dans un climat où il est de bon ton de mourir jeune (la mortalité des enfants et des jeunes est grande) et où certaines filles préfèrent se laisser mourir que de se soigner, il s’agit là de mettre à profit le temps de l’existence pour aimer et servir Dieu.

Il ne s’agit nullement de s’installer pour attendre la mort, il s’agit bien au contraire de retrousser ses manches et d’être le plus actif possible puisque la vie ne sera peut-être pas longue !

Et l’Evangile qu’Adèle aime à méditer et faire méditer à ses amies, c’est celui des vierges sages et des vierges folles (Mt 25) Evangile que l’on trouve tout au long de sa vie, Evangile qui a donc été comme la trame de son existence. Elle-même souhaite avoir sa lampe bien garnie au moment où l’Epoux frappera :

« Faisons bonne provision d’huile, afin que quand l’Epoux frappera, nous puissions entrer avec Lui dans la salle des noces (…) Vivons toujours dans une continuelle attente du divin Epoux de nos âmes ». 27.5)

A cette proposition de la création d’une « Petite Société », les deux amies acquiescent avec enthousiasme. Et chacune va s’ingénier à « faire des conquêtes » comme le stipule l’article 11 « du règlement de la Société « chaque associée tâchera, s’il lui est possible, de jeter les yeux sur une personne de son sexe afin de la gagner à Dieu et de lui inspirer le désir de Le servir et de se sauver ».

De fait Jeanne, Adèle, Mr Ducourneau vont immédiatement faire des adeptes. De 7 membres en 1805, les associés sont 24 au début 1807 et 60 fin 1808. On en trouve dans presque tous les départements du Sud-Ouest.

La Petite Société comporte des jeunes, des mères de famille et même des prêtres dont Mr. Larribeau, curé de Lompian, qui deviendra le père spirituel d’Adèle et de la Société lorsque M.Ducourneau partira pour Paris, accompagner son élève, Charles, et poursuivre son séminaire.

La première année de la création de la Société, Jeanne et Adèle se partagent la responsabilité de l’animation, mais Jeanne se marie, elle épouse le Dr Belloc, bientôt elle met au monde son premier garçon et, tout en restant une associée active, elle abandonne l’entière responsabilité de la Société à Adèle.

* C’est par correspondance que se fait l’animation de la Société.

Ainsi, chaque semaine partent du château des lettres adressées aux associées. Ces lettres sont destinées à être communiquées. Elles portent en en-tête un « Acte » c’est-à-dire une espèce de mot d’ordre dont le but est à la fois de stimuler l’amour de Dieu et de se rappeler son appartenance à la « Petite Société » et la responsabilité missionnaire qui en découle.

Chaque semaine l’Acte est suggéré par une associée.

« Mon Dieu je ne veux aimer que vous ! »

« Ce sont, chère Agathe, les « Actes » que vous nous aviez proposés et que nous- pourrons faire la semaine prochaine. Ils sont bien faits pour nous disposer à la Communion que nous aurons sans doute le bonheur de faire le saint jour de l’Assomption ». (47.1.2)

A travers cette correspondance Adèle propose des intentions de prière, elle encourage, elle stimule à participer aux Sacrements de l’Eucharistie, de la Réconciliation, elle invite à regarder, imiter Marie, à vivre avec l’Eglise dans la lumière de la liturgie. La vie spirituelle d’Adèle se nourrit de la parole de Dieu que l’Eglise propose au fil du temporal et du sanctoral.

* Adèle ne se contente pas d’inciter à vivre la vie chrétienne, elle s’engage elle-même sur les chemins de la mission, attentive aux nécessités qu’elle perçoit autour d’elle. Plus son amour du Christ est fort et plus ses réponses se font concrètes. A l’école de sa mère Adèle a appris à partager. Petite fille, une tante de Paris lui envoie une certaine somme d’argent (au château, on connaît alors la pénurie, le papa étant en exil), sa maman lui demande si elle accepte d’en donner la moitié pour les prisonniers espagnols retenus dans la prison de Nérac, elle s’écrie « donnez tout Maman ». Une autre fois, elle fait grise mine quand sa Maman lui rapporte une robe toute neuve. Devant son attitude, sa Maman lui demande une explication. Elle aurait tout simplement aimé qu’on donne cet argent aux pauvres. Elle n’a pas huit ans !

Quand Adèle est rentrée d’exil, elle a pu constater la misère des campagnes et ce spectacle restera profondément gravé dans son cœur.

De retour au château, que fait-elle ? Avec sa Maman, elle va visiter les pauvres, les malades… Un chiffonnier gravement malade, sans ressources, père de deux enfants est hospitalisé, soigné grâce à leurs soins et cet homme meurt en paix quand il sait qu’Adèle s’occupera de ses deux enfants.

Quand les pauvres, et ils sont nombreux au lendemain de la Révolution, viennent frapper au château, Adèle tient à les servir elle-même. Mais ses finances sont limitées, alors elle fait de l’élevage, de la couture de la broderie. Un jour elle peut acquérir avec ses économies un pourceau. Elle compte l’élever, elle en tirera un bon prix, mais au bout de quelques jours l’animal meurt. Devant son désarroi, son père ne peut résister et il rachète immédiatement un pourceau qui, lui, sera bien engraissé et bien vendu.

Un jeune garçon des environs de Trenquelléan, Dubrana, est désireux d’entrer au séminaire. Mais ses parents ne peuvent ni pourvoir à ses études, ni à la constitution de son trousseau. Adèle et ses associées le prennent en charge.

Et ce n’est qu’en 1825 qu’elle pourra écrire avec joie « Mr Dubrana est enfin prêtre ». (592.6) Toutefois elle continue de veiller sur lui et quelques semaines plus tard elle écrira : « Nous préparons pour Mr Dubrana, un petit paquet de linge que nous tenons en partie de nos Sœurs défuntes » (596.3) On est en 1825, la première mention de Dubrana dans les lettres d’Adèle date de septembre 1813. Douze ans au moins de soins fidèles ont permis à un jeune garçon de répondre à sa vocation.

Adèle constate que la misère morale des campagnes vient aussi du manque de formation humaine et chrétienne. Elle qui a accompagné sa mère à la paroisse pour faire le catéchisme, ouvre une petite école au château. Elle y invite les garçons et les filles des hameaux voisins.

Sa cousine, Elisa de Casteras raconte dans ses Mémoires qu’Adèle refusait de prendre la voiture du château pour se rendre à la Messe, elle allait à pied et, sur le chemin, elle invitait les enfants à l’accompagner à la Messe puis elle leur proposait de venir au château pour apprendre à lire à compter, écrire. Elle en profitait alors pour leur parler de Dieu, de son amour, elle leur enseignait les prières et petit à petit les préparait aux sacrements.

Elle stimule sans cesse ses associées sur ce chemin, elle s’intéresse en particulier à ce que fait, à Aurens, Charlotte de Lachapelle.

« Et vos enfants d’Aurens ? » Auparavant Adèle lui a donné des nouvelles de ses propres écoliers.

 » Priez pour plusieurs de mes écoliers et écolières qui vont faire leur première communion pour la Fête-Dieu. Que le Seigneur dispose leur cœur et leur donne une sainte persévérance, si rare dans ce malheureux siècle ». (304.7.6)

Elle se préoccupe des unes et des autres, s’intéressant à chacune, demandant des nouvelles des santés.

Lorsque Seconde DICHE, une cousine d’Agathe, est gravement malade, se faisant illusion sur son état de santé, Adèle engage Agathe à lui ouvrir les yeux.

 » L’état d’illusion sur son état ; où est votre pauvre cousine m’affecte. Il me semble, sauf meilleur avis, qu’en conscience, on serait obligé de lui insinuer son état. Et puis c’est mal de différer l’Extrême-Onction jusqu’à ce qu’on n’ait plus -de connaissance et, par conséquent, qu’on ne puisse retirer de ce Sacrement tout le fruit qu’il peut produire ». (210.4)

Et elle va développer pour Agathe tous les bienfaits de ce Sacrement.

On le voit, c’est très concrètement que son amour du Seigneur se fait présence aux besoins qui l’entourent. Et elle sera particulièrement présente à son Père, atteint de paralysie, qu’elle soignera avec une patience et une délicatesse sans nom jusqu’à sa mort, ayant la consolation de le voir mourir en toute paix et dans l’abandon à la volonté du Seigneur.

* Et c’est ainsi que s’efforçant de répondre aux appels du Seigneur tels qu’ils se manifestent, elle commence, vers 1813, à mûrir, avec quelques amies un « cher projet ». Il s’agit tout simplement d’un projet d’Institut religieux. Celui-ci prend forme en 1814 à Lompian les 13 et 14 juin quand les amies concernées se réunissant en récollection sous la houlette de Mr Larribeau, décident de prendre des noms de religion et de demander au Père Laumont, prêtre associé, d’écrire des Constitutions. Celles-ci seront confiées au Père CHAMINADE et après deux ans de mise au point pour accorder les projets humains à celui de Dieu, l’Institut des Filles de Marie verra le jour le 25 mai 1816 à Agen au Refuge. Les amies pourront alors consacrer tout leur temps, toute leur vie au Seigneur et au service de la mission.

A l’exemple et au service de Marie

La « Petite Société » est placée, dès le début, sous la protection spéciale de la Vierge Marie. Marie occupe une place importante dans la vie d’Adèle. Elle aime la regarder, la contempler dans l’Evangile pour l’imiter.

Ainsi au jour de l’Annonciation 1806 elle écrit : « Un Dieu s’est anéanti jusqu’à prendre la forme d’esclave… Et qui choisit-il pour cela ? Une vierge humble.
Dans quel moment s’opère ce prodige ? Dans le moment où cette vierge incomparable fait l’acte d’humilité le plus parfait en s’avouant la servante du Seigneur, quand lui-même l’honore de la qualité de sa mère.
Que devons-nous conclure de cela sinon que l’humilité est la vertu chérie de Dieu, puisqu’elle a, pour ainsi dire, le pouvoir de faire descendre un Dieu en terre.
Ainsi, en faisant profession d’adorer ce mystère, nous devons aussi, par une conséquence indubitable, pratiquer cette humilité dans toutes nos actions, dans toutes– nos pensées, dans toutes nos personnes ». (35.5 à 8)

Elle aime célébrer les fêtes de la Vierge, s’inspirer de son exemple. Elle cherche à couler son « oui » dans celui de Marie. Elle aime La regarder et se laisser regarder par Elle.

Quand elle découvre le « Manuel du Serviteur de Marie » que le Père CHAMINADE a fait pour les Congréganistes de Bordeaux, elle s’enthousiasme pour la consécration à Marie. Elle fait alliance avec elle pour participer à sa mission.

 » Faisons à Marie le don de nous-même par la consécration qui est dans le Manuel du Serviteur de Marie ; exhortez toutes nos sœurs à la faire souvent. » (91.6)

 » Que la fête de la Purification de notre divine Mère ranime notre zèle. » (293.2) Notons au passage la dimension missionnaire de la consécration alliance avec Marie dans la Famille Marianiste.

« Nous allons célébrer la fête de la Présentation de la Sainte Vierge au temple, dès l’âge de trois ans. C’est un grand jour pour la jeunesse. Consacrons-nous conjointement avec Elle, tout de nouveau au céleste Epoux et que cette consécration soit entière, sans réserve et sans retour ». (232.3)

Et comme en toute rigueur de terme, il n’y a de consécration à Dieu, c’est avec Marie (conjointement avec Elle) qu’elle se donne totalement au Seigneur pour répondre à ce qu’Il attend d’elle.

Adèle, une jeune fille éprise d’amour pour son Seigneur, éprise d’amour pour tous et chacun.

Adèle un amour fou, communicatif, dynamique au service de la mission dans le concret le plus quotidien.

Article Attachments

Est-ce que cet article vous a aidé ?

Articles similaires