La célébration du bicentenaire de la fondation a été une belle aventure !

Nous voici retournées à la vie normale. La célébration du bicentenaire de la fondation des deux congrégations religieuses marianistes est déjà achevée depuis le 22 janvier, une belle aventure s’est achevée. Mais que retenir de ces vingt mois?

Une opportunité unique dans un contexte porteur

Célébrer un centenaire n’est pas un évènement banal. J’imagine que peu d’entre nous seront encore ici pour célébrer le suivant. C’est même la première véritable occasion pour nos deux congrégations de célébrer un centenaire. En 1916 et 1917, nous étions au cœur de la première mondiale et presque rien n’avait pu se faire, en particulier en Europe.
Cette fois-ci, nous avons bénéficié d’un contexte exceptionnellement Porteur. L’ouverture du bicentenaire, le 25 mai 2016 arrivait moins de quatre mois après la conclusion de l’Année de la Vie consacrée (du 21 novembre 2014 au 2 février 2016), elle-même prenant la suite de l’Année de la Miséricorde. Quelle meilleure préparation pouvions-nous imaginer ?

C’est, portés par cet élan de ferveur et par un intérêt renouvelé pour la vie consacrée que nous avons commencé notre itinéraire. Rappelons-nous que le pape avait assigné trois objectifs à l’Année de la Vie consacrée:

  1. regarder le passé avec reconnaissance;
  2. vivre le présent avec passion,
  3. embrasser l’avenir avec espérance (Lettre aux consacrés du 21 novembre 2014).

Cette proposition a été très illuminatrice ; c’est aussi ce que nous voulons faire au cours de cette année.

La place de la vie religieuse dans la Famille marianiste.

Dans leur lettre d’annonce du bicentenaire, nos deux Supérieurs généraux ont appuyé particulièrement l’orientation donnée à ces vingt mois de célébration (25 mai 2016-22 janvier 2018).

Nous avons voulu célébrer ensemble le don particulier de la vie religieuse dans la Famille marianiste.

C’était une belle occasion pour mieux percevoir la richesse que nous recevons de la diversité des vocations dans notre Famille.

  • Quelle place y occupent les religieux, que peuvent-ils y offrir?
  • Qu’est-ce que les laïcs et membres de l’Alliance mariale en reçoivent?
  • Comment notre vie religieuse est-elle enrichie de cheminer avec d’autres vocations inspirées par les mêmes Fondateur?

Souhaitons que cette étape nous ait non seulement aider à trouver des réponses à ces questions, mais nous ait aussi stimulés à continuer à approfondir cet aspect important pour notre expérience de Famille.

Pour l’Europe, un symposium y a réfléchi, en avril 2017

La réflexion s’est faite sous d’autres formes en d’autres lieux. Nous sommes chacun une richesse pour les autres et c’est pourquoi il est si important de bien comprendre notre vocation propre au sein de la Famille pour la vivre et la partager.

Pour nous rassembler : des signes, des symboles et des fêtes fraternelles.
Beaucoup ont exprimé leur joie de trouver de nouvelles occasions de nous unir tout au long du jubilé.

Un logo a orné nos documents, nos vêtements, nos publications et tant d’autres lieux. Une prière nous a aidés à unir nos cœurs de tous les coins du monde.

Le pèlerinage du triptyque contenant l’icône des Noces de Cana et deux lettres de nos Fondateurs a été une grâce particulière.

Il est passé partout, dans toutes nos communautés, nos œuvres, nos lieux de Famille, les plus grands et les plus humbles : partout. Beaucoup ont pu exprimer leur joie de ce signe d’unité et de contact privilégié manifesté avec nos Fondateurs. Pour beaucoup, c’était la première fois qu’ils étaient si proches d’objets leur ayant appartenu : c’était comme être visités par eux à domicile. Le livre d’or qui accompagne le triptyque contient beaucoup de témoignages émouvants à ce sujet.

Comment ne pas mentionner aussi les jours précis des anniversaires de fondations, célébrés à Agen, en mai 2016 et à Bordeaux, en octobre 2017 et partout dans le monde. C’étaient, là encore, des moments de grande ferveur et de particulière présence de Mère Adèle et du P. Chaminade.

Vers l’avenir

Comme indiqué dès l’annonce « la clôture, 2018, en union avec Singhpur en Inde« . C’est un lieu où sont présents les sœurs, les frères et les laïcs . C’est un pays jeune et une fondation encore en pleine construction. Ce choix exprime que nos célébrations n’ont pas été un moment de nostalgie, mais un regard de reconnaissance vers le passé, un moment vécu avec passion, afin de regarder vers le futur avec espérance.

Le charisme marianiste hérité de nos Fondateurs a encore beaucoup à dire au monde actuel et de demain, en particulier du fait de la richesse de nos vocations de laïcs et de consacrés. C’est ce qu’ont montré les deux nouvelles fondations des sœurs, au Malawi et au Vietnam, ou la réflexion menée durant leur Chapitre général.

L’annonce de la prochaine béatification de Mère Adèle nous remplit de joie, confirme les grâces de cette année et nous dit :

en avant, continuez à porter du fruit, en particulier celui d’être un peuple de saints baptisés, missionnaires laïcs et consacrés, guidés par la Vierge Marie.

André Fétis, religieux marianiste, prêtre

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