Frêre marianisteDes frères et des prêtres dans une même communauté ayant tous les mêmes droits et les mêmes devoirs dans une même vocation marianiste : des religieux en mission permanente ! Une réalité pour aujourd’hui.

D’où cela vient-il ?

Le Concile Vatican II demanda aux instituts composés de prêtres et de laïcs de se renouveler dans la fidélité à l’esprit de communion de l’Eglise primitive et de procurer ainsi à tous leurs membres l’égalité de conditions, de droits et de devoirs promue par Vatican II (Parfectae caritatis n°15).

150 ans avant le concile…

Dans la première communauté formée de deux ecclésiastiques et de cinq laïcs de professions diverses, le supérieur fut un laïc (un frère). Il avait été décidé, dès l’origine, que que les membres de nos communautés seraient « mixtes », c’est-à-dire composée de prêtres et de frères.

Il était clair aussi que les frères pouvaient être aussi bien des lettrés que des personnes consacrées aux travaux manuels. Ils assumaient tous, avec les prêtres, les mêmes droits et devoirs en matière de participation au gouvernement du nouvel institut.

Une réalité contestée…

Le fondateur a subit beaucoup de pression pour changer cette conception communautaire. Il fallait séparer les prêtres et les frères. Energiquement le père Chaminade alla jusqu’à dire que « le jour où, dans ma Société, les laïcs (frères) se sépareraient des prêtres, elle aurait perdu son caractère particulier et sa raison d’être, et qu’elle ne marcherait désormais que vers la dispersion et son extinction ». Son idée de mixité a traversé plusieurs tempêtes mais c’est encore une réalité aujourd’hui.

Frêres marianistes

Une mission commune partagée

Tout baptisé est appelé à jouer au sein de la communauté chrétienne sa mission de chrétien dans une unité de vocation et dans la complémentarité des fonctions. Tous réunis pour une mission commune, les chrétiens se sentent responsables de cette mission commune même s’ils exercent des services différents. Diversité des fonctions ne signifie pas une dignité plus grande ou plus petite des personnes.

De là découle, pour les religieux, les mêmes droits et les mêmes devoirs.

« A temps nouveaux, outres neuves »

Ainsi la conception de communautés où prêtres et frères vivent des relations fraternelles d’égalité et non de domination ou de soumission répond à un principe du fondateur de « faire attention au siècle où nous sommes ».

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