La mission de la formation

Il est impossible d’accomplir cette mission de la formation sans partir de la foi et donc d’une profonde vie intérieure.

Nos Fondateurs aussi bien le Père Chaminade que Adèle vivaient de la foi, convaincus, l’un comme l’autre, d’avoir reçu une mission du Seigneur et qu’ils ne pouvaient la remplir que dans l’écoute attentive des motions de l’Esprit ce qui suppose une profonde attitude de foi.

Ainsi tout au long de notre vie, quelle que soit la mission confiée nous avons la responsabilité de chercher à vivre de la foi : « que me dit la foi ? » disait le p. Chaminade et Adèle « tout par les vues de la foi, tout selon la foi. » 540.4 et pour cela il nous faut sans cesse approfondir la foi reçue au baptême, car tout a son origine là. C’est pourquoi nos Fondateurs aimaient célébrer l’anniversaire du baptême.

Le Père Chaminade insistait sur l’oraison de foi, l’oraison sur le symbole. Reprendre toutes les grandes vérités qui nous font chrétiens, vérités dont l’Eglise nous fait vivre au fil de l’année liturgique.

Adèle partait toujours de la liturgie, qui fait revivre tous les mystère du Christ et de l’Eglise pour stimuler, encourager ses amies puis ses Sœurs à vivre leur vie chrétienne.

Rapidement je reprends la démarche proposée par le P. Chaminade et qu’Adèle a faite sienne : la trilogie : connaître, aimer et servir. Nous avons à entrer dans l’intelligence de la foi.

Il nous faut étudier (place de la lecture spirituelle, partage communautaire…) pour être à même de témoigner, de rendre compte de ce qui nous fait vivre. Il importe que les jeunes voient que nous sommes sans cesse à découvrir, à scruter ce que la foi nous enseigne.

Quand on parle de foi, il est une image que j’aime bien c’est celle de la vis : quand on l’enfonce dans un morceau de bois, elle passe et repasse toujours aux mêmes endroits mais elle va toujours plus profond ainsi en est-il des vérités de notre foi, de la Parole de Dieu. Que de versets de l’Ecriture lus, relus, priés et qui ont toujours la saveur de la nouveauté.

Nous ne savons pas, nous avons à nous laisser enseigner… C’est l’œuvre de l’Esprit qui doit nous rappeler, nous conduire à la vérité tout entière. Nous progressons dans l’intelligence de la foi.

Une foi qui doit passer de l’intelligence dans le cœur. « Tout acte d’adoration…qui tient de la foi vive, écrivait le P. Chaminade, doit toujours être plein d’amour, si l’amour n’en est pas le principe, s’il n’est pas le principe de l’acte de foi…, cet acte ne vaut rien. » EF 1091

C’est cette foi du cœur qui va nous porter à aimer Dieu par-dessus tout, à donner leur juste valeur aux choses de ce monde, aux événements et à nous engager tout entier (esprit, cœur et corps) et au service de Dieu et au service de nos frères. « On ne peut entrer dans la justice que par la foi du cœur. Souvent on croit des vérités mais on ne les aime pas.» EF 1011.

C’est en effet l’amour qui nous permet de regarder d’un regard nouveau, le regard même du Christ plein d’amour, et nous-mêmes, et le monde et les hommes nos frères et la personne en formation, un amour qui, s’il est vrai, ne peut que se traduire en actes.

Puisque la mission de la formation comme toute mission ne peut se vivre qu’à partir de la foi, le formateur doit croire à la mission qui lui est confiée.

Nous l’avons vu, la mission lui est confiée, à travers les supérieurs, par Dieu et par Marie. Il (elle) est envoyé(e). C’est la foi qui permet de rester constamment branché sur la source. Et nous allons retrouver la trilogie chère aux Fondateurs : connaître (intelligence), aimer (cœur), servir (volonté).

Il lui faut entrer dans l’intelligence de cette mission, bien la connaître…

Qu’est-ce qu’on attend de lui (d’elle) ? Il y a la Règle de vie, un document de formation au niveau de l’Institut, un programme de formation propre à l’Unité, il lui faut entrer dedans, saisir les motivations profondes derrière ce qui est requis, voir l’ensemble du cheminement proposé en partant de la formation permanente, c’est-à-dire de ce à quoi tend la formation.

Il lui faut assimiler ces documents, les faire siens en quelque sorte, pour être à même de les adapter avec discernement à chaque personne.

Il lui faut comprendre les personnes en formation, ce qu’elles sont, d’où elles viennent, ce qui les a fait vivre jusqu’à l’étape où elles en sont…

Il lui faut connaître le monde dans lequel et pour le service duquel il lui est demandé de former ces personnes. Il est capital de bien connaître le contexte dans lequel on vit.

Cela suppose de se tenir au courant avec un œil critique pour discerner les forces de mort à l’œuvre dans le monde mais aussi les pierres d’attente, la soif qui habite le cœur des hommes et des femmes, des pauvres et des jeunes en particulier.

Et c’est avec la communauté dont il fait partie qu’il cherche à faire ce travail, se tenant à l’écoute de ce que les membres de la communauté, plus engagés dans la mission à l’extérieur peuvent lui rapporter, lisant, réfléchissant, décryptant les informations.

Comme le Père Chaminade y invitait, il faut faire descendre toutes ces découvertes de l’intelligence dans le cœur. En effet chacun sait que l’on ne fait bien que ce que l’on aime. Il s’agira d’aimer la mission confiée, de se sentir heureux de la confiance faite, heureux d’être associé à la mission maternelle de Marie.

Il est capital également d’aimer les personnes en formation. Il peut y avoir des moments de crise, des moments où il est difficile de comprendre ce qui se passe, des moments où il faudra se montrer très ferme, voire inviter à partir…

Mais tout cela est à vivre dans l’amour, et à partir de l’amour.

Un amour qui se fait patient, qui persévère, qui interpelle, qui réconforte, qui relève, qui invite à choisir en toute liberté. La personne même si elle n’est pas appelée à la vie marianiste, doit partir en ayant conscience d’avoir été respectée parce que profondément aimée.

Elle reste appelée, elle n’est pas appelée à la vie marianiste certes, mais Dieu a un projet pour elle et le pas que nous l’aidons à faire doit lui ouvrir un avenir, lui permettre d’accueillir, le moment venu, le projet d’amour que Dieu a pour elle.

Le formateur doit aussi aimer sa communauté, chacune des personnes qui la composent. Enfin il s’agit de chercher à regarder les réalités du monde dans lequel nous évoluons avec le regard même de Dieu. Et Dieu aime ce monde qui est notre champ de mission, car c’est pour lui qu’il a livré son Fils « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique (…) Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » Jn 3,16-17

Dieu veut donc que nous soyons habités par cet amour du monde et c’est ce dont nous avons à être témoins avec la communauté de sorte que la personne en formation apprenne elle aussi à changer son regard sur le monde.

L’amour se traduira en actes : le formateur accomplira sa mission avec intelligence et amour, dans la dépendance du Seigneur et de Marie car c’est la mission qu’ils lui ont confiée à travers les supérieurs.

Le formateur tiendra compte de chacune des personnes confiées, n’ayant pas les mêmes exigences pour chacune, respectant les rythmes, les moments, les capacités à la fois physiques, intellectuelles, spirituelles.

Il vivra sa mission avec joie au sein de sa communauté, la rendant attentive à la façon dont elle chemine avec lui dans cette mission. Enfin, ensemble ils seront au service de ceux qui les entourent, cherchant à manifester par le service, par la présence, l’amour que Dieu porte à chaque être humain.

En vivant ainsi sa mission à partir de la foi, convaincu que c’est ce que le Seigneur et Marie attendent de lui, le formateur conduira la personne en formation à s’aventurer, à son tour, sur les chemins de la foi.

N’est-ce pas en voyant la confiance absolue de Jésus en Dieu que les gens s’approchaient et lui disaient, comme le père de l’enfant malade : « je crois, Seigneur! Viens au secours de mon incroyance. » Mc 9,23-24 Jésus venait de lui dire : « Tout est possible en faveur de celui qui croit. » Et le p. Chaminade : « Tout est possible à l’homme d’une véritable foi. » EF 157

Et, à certains moments de crise, il sera capital de tout remettre entre les mains de Celui, de Celle à qui appartient la mission. Il est des situations où tout semble échapper…

Marie a connu cela au Calvaire, elle l’a vécu dans l’espérance et la foi. Ecoutons Adèle : « Voyons les choses avec les yeux de la foi et tenons-nous, comme Marie ‘debout’ au pied de la Croix » 568.3 Acceptons de ne pas comprendre, faisons le saut dans la foi avec amour toujours et en demeurant dans une humble attitude de service.

Cela nous conduit à reconnaître qu’une telle mission va s’alimenter dans la prière

La prière personnelle est particulièrement importante. Nous avons répondu à l’appel du Christ pour la gloire de la sainte Trinité et pour le service de l’Eglise. « Mon bien-Aimé est à moi et je suis à Lui », comme dit l’épouse du cantique.

Nous avons besoin de temps d’intimité avec l’Aimé de façon à nous laisser aimer pour pouvoir ensuite rayonner cet amour.

Le formateur a besoin de temps pour accueillir sans cesse, de façon nouvelle, la mission qui lui est confiée, pour présenter chacune des personnes confiées : personnes en formation, membres de la communauté… pour apprendre à porter sur chaque personne le regard du Seigneur, chercher à voir chacun à la manière dont Marie le voit…

Il est important que les personnes en formation voient le prix que le formateur et la communauté attachent à la prière personnelle.

Nous savons tous combien le Père Chaminade, tout comme Adèle, estimait l’oraison. Lorsqu’il était surchargé, le P. Ch. Ne prenait-il pas la décision de donner plus de temps à l’oraison ?

Conseil qui, suivi, se révèle non pas efficace mais fécond. Par l’oraison nous reprenons conscience de ce que nous sommes, que, laissés à nos seules forces, nous ne pouvons rien, nous accueillons alors de nouveau la mission comme ce qui est le meilleur pour nous à ce moment-là.

A l’exemple de Jésus que les évangélistes nous présentent souvent en prière, nous nous rebranchons sur ce que le Père attend de nous.

Dans ce temps d’intimité avec le Bien Aimé, nous retrouvons Marie et avec Elle, nous nous tenons à l’écoute, nous nous recentrons sur l’essentiel, nous déposons tout dans son cœur. Et Elle nous apprend à tout éclairer de la Parole de son Fils.

Elle nous fait découvrir comment tout garder dans le cœur pour correspondre toujours à la volonté de Dieu. Elle nous apprend la patience, le silence, la longue attente. La rose ne s’épanouit pas en un seul instant or nous sommes si souvent pressés.

C’est après avoir vu souvent Jésus se retirer à l’écart pour prier son Père que les disciples vont lui demander de leur apprendre à prier: « Un jour, quelque part, Jésus était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l’a appris à ses disciples. » Lc 11,1 oui, mettons-nous à l’école de Jésus.

Il nous enseignera la prière qui a habité son cœur : « Notre Père… », la remise totale de soi entre les mains du Père. Et les personnes en formation nous voyant prier, nous demanderont de les conduire sur ce chemin de la rencontre personnelle avec Dieu notre Père, avec le Christ, dans l’Esprit.

Nous savons tout le prix que le P. Chaminade attachait à l’oraison. Adèle également. Dès l’âge de 15 ans elle faisait, comme le stipulait son règlement de vie, une demi-heure d’oraison le matin et autant le soir. Elle écrit à la supérieure de Tonneins : « La maternité apporte avec soi bien des douleurs…Patience, devenons filles d’oraison et nous trouverons dans ce saint exercice, notre paix, notre force, notre consolation ! Je désirerais que vous puissiez trouver le moment d’en faire une demi-heure plus que les autres, dans quelques moments où vous vous trouveriez libre. Il n’y a, je crois, que la prière, qui puisse mettre la paix dans les esprits dont vous me parlez. » 466.2

Une autre fois elle écrit à la maîtresse de novices, à Bordeaux : « L’ouvrage qui vous est confié est grand, mais vous ne l’avez pas cherché ! Celui qui vous l’a imposé vous donnera les moyens d’y réussir ! Prenez votre force dans le recueillement et la sainte communion et tenez-vous en paix. » 684.9

Nous découvrons ainsi, à côté de la prière personnelle, l’importance de la prière communautaire : le Christ se rend présent et donne d’être présent. « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux. » Mt 18,20

Pour nous, cette prière communautaire, c’est la participation à la liturgie des heures : temps fort vécu en église, en communauté pour louer le Seigneur pour tout ce que, sans que souvent, nous en ayons conscience (nous sommes souvent des enfants ingrats), le Seigneur accomplit pour nous, pour l’Eglise, pour le monde.

Temps fort d’intercession : c’est le moment de rendre présent ce que nos communautés, nos familles, les gens vivent autour de nous : les intentions confiées.

Une grande bouffée d’air peut entrer dans la prière de la communauté : ouverture à l’Esprit qui nous rassemble, ouverture aux cris du monde, action de grâce avec Marie : « Dieu élève les humbles et renvoie les riches les mains vides ». Où nous situons-nous ?

C’est encore le partage de la Parole : une « lectio divina » faite en commun. La Parole est si riche que le partage nous ouvre les uns aux autres, nous donne de nous comprendre, de nous accepter au-delà des apparences.

La Parole parle au cœur de chacun, en mettant en commun, nous nous édifions les uns les autres. Avant d’être religieuse, Adèle commentait souvent la Parole de Dieu du dimanche dans la lettre qu’elle envoyait aux associées pour les aider à mieux vivre leur mission là où elles se trouvaient.

Le Concile Vatican II nous a rendu en quelque sorte la Parole de Dieu, accueillons-la en communauté, initions les personnes en formation à aller au-delà d’une simple lecture, à l’accueillir vraiment comme la Parole de Celui qui parle à la communauté, qui parle à chacun, l’appelant par son nom.

C’est encore la participation aux sacrements, particulièrement à l’Eucharistie. Celle-ci tient une place essentielle chez Adèle depuis sa première rencontre avec Jésus le jour de l’Epiphanie 1801, à Saint Sébastien.

Elle se prépare, elle cherche à être présente au mystère qui s’accomplit et elle met en œuvre les grâces reçues. A maintes reprises dans ses lettres, aux supérieures, à la maîtresse des novices elle les invite à trouver leur force, leur paix, leur consolation dans la communion.

Quant au Père Chaminade il insiste sur la prière eucharistique qui rend le Christ présent sous les espèces du pain et du vin. « Jésus Christ, dans le sacrement de son amour, ne cesse d’appeler la miséricorde de Dieu sur les hommes de bonne volonté », ce Jésus Christ « vivant dans le sacrement de son amour. » EF 394

Par l’Eucharistie le Christ se rend présent au milieu de la communauté rassemblée. Par la célébration de l’Eucharistie, le Christ vient comme réveiller en nous cette conscience de sa présence qui s’éclipse si facilement. Le P. Chaminade est convaincu que, vivre dans la présence de Dieu change tout.

Le Christ nous a laissé le sacrement de son amour , le sacrement de sa présence « et moi, je suis avec vous jusqu’à la fin de temps. » Mt 28,20 Mais pour que le sacrement de sa présence se fasse vraiment vie en nous il faut le vivre dans un certain climat qui se prépare et se cultive : se tourner vers Dieu au réveil, lui offrir la journée, nous rappeler sa présence au fil des heures, chercher à le voir dans les personnes rencontrées, à l’accueillir dans les contretemps, le remercier pour ce que nous parvenons à faire, lui parler dans le cœur à cœur de la prière, écouter sa Parole, et finalement tout rassembler en un beau bouquet dans l’Eucharistie.

Adèle écrit à une supérieure : « Tâchez que l’esprit de l’Institut se soutienne. Que tous les cœurs soient à Dieu, qu’ils se souviennent de leur consécration, qu’ils apprennent qu’on ne peut être religieuse si on ne veut suivre Jésus Christ ». 602.

Voilà la mission du formateur : former selon l’esprit de nos Fondateurs c’est pourquoi, en guise de conclusion, je voudrais souligner que le formateur ne peut bien accomplir cette mission qu’en ayant au cœur un grand amour des Fondateurs.

C’est à eux que Dieu a donné le charisme, ce don de l’Esprit Saint pour le service de l’Eglise et de la société, un don qui n’a pas fini de révéler ses potentialités, un don qui déploie ses richesses à mesure qu’il est vécu par chacun des membres de la Famille Marianiste.

Il ne s’agit donc pas de lire une fois leur biographie, leurs enseignements : il s’agit bien au contraire d’accueillir le don que Dieu leur a fait et qu’il continue de nous faire aujourd’hui et de laisser l’Esprit Saint engendrer en nous le dynamisme de ce don.

Pour cela, il nous faudra entrer dans une relation personnelle avec eux, les connaître de l’intérieur, vibrer à ce qui leur tenait à cœur : Adèle préférait aller à pied à la messe le dimanche plutôt que d’emprunter la voiture de la famille pour entraîner à la messe les enfants qui se trouvaient sur son chemin, quand elle entendait quelques enfants qui arrivaient au château, elle laissait tout pour les accueillir, leur faire la classe et leur apprendre à connaître Jésus et Marie, elle voulait servir elle-même les pauvres qui passaient au château…

Et le Père Chaminade a cherché, grâce à son titre de missionnaire apostolique, à répondre toujours plus aux besoins de la France post-révolutionnaire : la Congrégation avec ses différentes branches, les petits ramoneurs, l’œuvre des bons livres, l’enseignement, les écoles normales pour la formation des maîtres… et tout pour développer l’éducation de la foi et enseigner à vivre selon l’Evangile (vœu d’éducation de la foi et des moeurs chrétiennes).

Nous avons chez nos Fondateurs un trésor que nous sommes loin d’avoir inventorié. C’est une mine inépuisable car elle est l’œuvre de l’Esprit.

A nous d’en vivre quelle que soit notre mission, à nous de la mettre en œuvre « pour la gloire de Dieu, l’honneur de Marie et le service de l’Eglise » comme nous le disons dans notre acte de profession et j’ajouterais, pour la plus grande joie de nos Fondateurs.

Nous ne sommes pas seuls pour accomplir la mission confiée, le Seigneur, Marie nous accompagnent, nos Fondateurs aussi : ayons souvent recours à eux. Comptons sur leur présence, comptons toujours, comme eux, sur la présence de ce Dieu qui nous entoure, nous et ceux qui nous sont confiés, de son infinie tendresse.

Seigneur notre Dieu,
Toi qui nous enveloppes de ta présence
Et nous pénètres au plus intime,
Donne-nous de prendre conscience de cette présence,
De vivre en elle toujours,
Et de la rayonner à chaque instant de notre vie.

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