Adèle et le règlement de la « Petite Société »

L’apostolat des laïcs d’après les écrits des fondateurs
Adèle et le règlement de la « Petite Société »

On ne peut aborder ce sujet de la même manière pour chacun de nos Fondateurs. En effet, les écrits du Père Chaminade sont ceux d’un prêtre qui a fait des études de théologie, et, étant donné la longévité de leur auteur (né en 1761, il est mort à 89 ans en 1850), leur rédaction couvrent une longue période, de 1785 à la fin de sa vie. Ces écrits sont en outre de différents genres : lettres, règlements, traités de vie spirituelle… et s’adressent en bonne part à des laïcs. Tandis que pour ce qui est de Mère Adèle, la période de rédaction est beaucoup plus courte, puisqu’Adèle disparaît à 39 ans (1789-1828).

Les premières lettres datent de son adolescence : la première remonte à 1805, elle a 16 ans. Sa correspondance forme l’essentiel du corpus : 304 lettres rédigées avant la fondation de l’Institut des Filles de Marie, adressées à des jeunes filles laïques, et 433 lettres après la fondation, à ses amies et plus spécialement à des religieuses.

Si cette correspondance est précieuse pour traiter notre sujet, il ne faut pas s’attendre à y trouver une doctrine élaborée de l’apostolat des laïcs, mais on peut aisément dégager ce qui tient au cœur d’Adèle puisqu’elle s’est constamment préoccupée de cette question. Je vais fonder mon exposé sur un texte peu connu et peu exploité dont Adèle n’est pas directement l’auteur mais qui donne les grandes lignes de sa méthode d’apostolat des laïcs, grandes lignes qui s’infléchiront après sa rencontre avec le Père Chaminade en 1808, quand elle adopta pleinement le charisme marial de la mission.

En 1803, Adèle reçoit le sacrement de confirmation et rencontre Jeanne Diché : une amitié profonde naît entre les deux jeunes filles, amitié qui sera à l’origine de la « Petite Société » qu’elles créeront un an et demi plus tard. Cette « Petite Société » possède un règlement rédigé par Monsieur Ducourneau, précepteur du frère d’Adèle. C’est ce règlement que nous allons prendre ensemble, en l’enrichissant de développements d’Adèle extraits de la Correspondance. Je suis profondément convaincue que ce texte s’adresse encore aujourd’hui aux laïcs de la Famille Marianiste. Je vous le remettrai à la fin de cet exposé car il nécessite quelques préambules si nous ne voulons pas nous arrêter à une forme d’expression qui en masque la profondeur.

Le règlement comporte 13 articles, j’en ai tiré 7 points qui présentent le portrait d’une laïque telle qu’Adèle l’entendait :

  1. Faire partie d’une communauté
  2. Avoir pour fondement individuel et communautaire l’amour de Dieu
  3. Reconnaître sa finitude
  4. Vivre en communion avec le Christ mort et ressuscité (vie baptismale)
  5. Manifester sa vie de baptisée à travers tout son être
  6. Se mettre sous la protection de Marie
  7. Chercher à communiquer sa foi

Faire partie d’une communauté

Le terme de « Petite Société » dit dès l’abord l’inspiration communautaire : les membres ne sont pas isolées, elles cultivent le sentiment de communion entre toutes. Après que l’article 1 a précisé la liberté de chaque associée, l’article 2 place chacune dans la communion des saints : Toutes les prières, messes, communions, mortifications, aumônes, etc., sont communes entre tous les membres. Cette communion de biens comprendra tous les membres en ce monde et en l’autre […].

Les associées sont invitées à se réunir physiquement les vendredis (art. 6 bis) et éventuellement d’autres jours de la semaine (art. 7), et en esprit à trois heures du soir tous les jours (art. 8). Le premier vendredi de chaque mois, il se dit une messe pour la Société. On doit s’y unir d’intention […]. On doit faire une communion spirituelle avec beaucoup de ferveur, en esprit de viatique, si on ne peut la faire réelle (art. 9) : c’est en faisant un seul corps en Christ que les jeunes personnes associées goûteraient les fruits et les consolations de la Société (art. 6 bis).

À ces réunions communes, il est proposé de prier ensemble, de prier en particulier la Vierge par des Ave, et de s’appliquer à des lectures spirituelles (une lecture édifiante, art. 6 bis). Les associées peuvent aussi partager sur leur expérience de foi (se faire part des bonnes pensées, art. 7) et s’unir aux absentes en lisant leurs lettres (art. 7, cf. les associées s’encourageaient mutuellement par une intense activité épistolaire, d’un lieu à l’autre on s’échangeait les lettres, ce qui favorisait l’union des cœurs malgré les distances géographiques).

Chacune profite du soutien et de l’émulation que l’amitié crée entre les membres de la Petite Société : Chaque associée prendra sa meilleure amie en qui elle aura plus de confiance, afin d’en faire sa surveillante particulière dans les voies de Dieu, se reprenant mutuellement de leurs défauts et s’aidant à se corriger (art. 10, cf. la correction fraternelle dans l’Évangile). Cette amitié a sa source dans l’amour de Dieu, fondement et fin de l’Association.

Avoir pour fondement individuel et communautaire l’amour de Dieu

Acte d’amour et d’action de grâces chaque jour que la lecture de cet écrit sera faite – À la plus grande gloire de Dieu ! Voilà ce que nous trouvons en tête du Règlement. L’article 5 développe l’exhortation initiale : L’amour de Dieu est l’unique lien de la Société ; ainsi l’exclamation « Mon Dieu » répétée si souvent et si naturellement par toutes les bouches, servira à tous les membres de terme de ralliement et équivaudra à cet acte : « Aimons Dieu » (cf. Adèle n’omettait jamais d’écrire un « acte » au début de ses lettres : sentence ou oraison jaculatoire, l’acte encourageait les jeunes filles sur un point particulier de la foi).

Les associées doivent tâcher de conserver la présence de Dieu autant que possible et d’élever leur cœur vers Lui par de fréquentes aspirations (art. 12). Ces propos disent l’orientation profonde de la vie d’Adèle.

Reconnaître sa finitude

En 1810, Adèle tombe gravement malade et l’on craint pour sa vie, elle guérit mais elle a davantage encore conscience de la précarité de l’existence. Plusieurs jeunes filles de sa connaissance, associées ou proches de la Petite Société, ont décédé prématurément : la mort peut venir nous surprendre à tout âge. La prégnance de l’idée est bien sûr liée à son époque, mais nous en faisons nous aussi l’expérience. Adèle tire de cette idée un enseignement salutaire : profiter intensément de chaque heure pour exprimer son amour à Celui à qui l’on s’est donné.

Avant de citer des extraits de certains articles, je voudrais m’arrêter avec vous sur deux paraboles évangéliques que l’on retrouve très fréquemment dans les lettres d’Adèle et qui sont donc sous-jacentes à sa démarche spirituelle.

C’est ainsi qu’elle commente souvent la parabole des vierges sages et des vierges folles (Mt 25, 1-13), invitant à exploiter le moment présent, à remplir sa lampe de l’huile de la charité, à être toujours prête à suivre l’Époux : Veillons donc et prions, et Dieu ne nous surprendra pas à l’improviste. Faisons bonne provision d’huile, afin que quand l’Époux frappera, nous puissions entrer avec Lui dans la salle des noces. Soyons des vierges sages et non des vierges folles. Vivons toujours dans une continuelle attente du divin Époux (Lettre 27.5).

La seconde parabole qui l’habite toute sa vie est celle des talents (Mt 25, 14-30). Adèle y revient à plusieurs reprises pour stimuler la mise en œuvre des dons reçus et la fidélité aux petites choses : Faisons profiter le talent que nous a confié le père de famille (Lettre 66.7) ; Il nous comble tous les jours de grâces […], négocions ces faveurs, afin qu’à l’exemple de la parabole des talents, si nous avons été fidèles en peu de choses, Il nous établisse sur de plus grandes (Lettre 160.7).

C’est dans cette perspective que nous devons lire les articles du Règlement ayant trait à la mort : Comme le but de la société est d’obtenir une bonne mort […] (art. 3) ; adorer la mort de Jésus-Christ et lui unir la nôtre (art. 8) ; faire ce jour-là sa préparation à la mort, suivant l’avis de St François de Sales (art. 9). Pour les « Dames de la Retraite », l’acte de résignation à la mort est recommandé comme pratique journalière. On récite également le De profundis pour les sœurs décédées. Adèle envisage la mort comme une forme d’accomplissement de la vie en communion avec le Christ et au service de la gloire de Dieu. S’il est difficile de faire nôtres aujourd’hui de tels propos, n’avons-nous pas une parole d’Espérance à délivrer à notre monde ?

Vivre en communion avec le Christ mort et ressuscité (vie baptismale)

Un texte revient souvent sous la plume d’Adèle à partir de 1805, ce sont les versets 24-25 du chapitre 16 de l’Évangile selon saint Matthieu :

« Jésus disait à ses disciples : Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera ».

Adèle tire de cette parole de l’Évangile des conséquences pour elle et ses amis : se renier soi-même, saisir chaque occasion pour se dépouiller, ne pas fuir la Croix mais embrasser celle que le Seigneur nous envoie et la charger sur nos épaules, enfin être heureuse de marcher à la suite du Christ. Voilà le programme de notre vie quotidienne, dans de toutes petites choses, et on le trouve exprimé dans le Règlement de la « Petite Société » par la formule : Former en soi le désir de mourir et de ressusciter avec Jésus-Christ (art. 4).

Pour parvenir à une telle vie de communion avec le Christ mort et ressuscité, le Règlement recommande quelques minutes de méditation et la mémoire des sept plaies de Jésus-Christ le vendredi. Il n’y a là rien de mortifère, au contraire, contempler en face la grande souffrance que le Christ a subie par amour pour nous ne peut que stimuler notre propre amour en réponse.

À trois heures du soir, les associées se réunissent tous les jours en esprit sur le Calvaire pour adorer la mort de Jésus-Christ et lui unir la nôtre et faire un acte d’amour aux sacrés plaies du Sauveur. Cette pratique est tout intérieure et peut se faire sans se déranger de ses occupations ni des compagnies où on pourrait se trouver (art. 8) : il n’est pas question ici de la présence de Marie au Calvaire.

Le petit Règlement nous centre sur le Christ livrant sa vie par amour. Adèle avait fréquenté les Carmélites d’Agen et « avait été familiarisée avec leurs us et coutumes. L’une de celle-ci précisait qu’à 3 heures, la cloche rappelle la mort du Seigneur : chacune, prosternée dans sa cellule, s’y unit durant un instant, puis reprend son labeur, recueillie » (P. Armbruster). D’après le P. Armbruster, c’est à partir de la rencontre avec Adèle en 1808 que le Père Chaminade recommande le rendez-vous du Calvaire. Celui-ci évoluera d’ailleurs, notamment par l’inclusion de la maternité spirituelle de Marie.

Manifester sa vie de baptisé à travers tout son être

Manifester sa vie de baptisé à travers tout son être, l’extérieur compris… Le Petit Règlement développe cette idée dans un article qui risque de vous surprendre, je vous invite là aussi à prendre de la distance par rapport aux mœurs de notre société. Le voici : On ne doit admettre que des personnes […] se distinguant par la pratique des vertus et particulièrement la sainte modestie, qu’elles feront paraître dans leur costume. On leur interdit les modes indécentes, comme les manches courtes, fichus clairs, etc., etc. (art. 13) Malgré le caractère désuet de cette restriction, on peut cependant en tirer un enseignement. Je la rattacherai volontiers à ce que nous dit saint Paul dans l’Épître aux Colossiens : Vous donc, les élus de Dieu, ses saints et ses bien-aimés, revêtez des sentiments de tendre compassion, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience (Co 3, 12). Être baptisé, c’est être habillé, enveloppé par la vie du Christ, c’est adopter une façon d’être dans le quotidien de nos journées, une façon d’être qui naît de la relation que nous entretenons avec le Christ, et notre extérieur, qu’on le veuille ou non, en est un de signes.

Se mettre sous la protection de Marie

Vive Jésus, Marie, Joseph
à jamais dans nos cœurs !
(conclusion du Petit Règlement)

Marie est nommée en premier lieu patronne de la Petite Société : Après la sainte Vierge et saint Joseph, la Société honore spécialement Saint François de Sales. L’article 3 du Règlement est explicite : Chaque membre se mettra sous la protection spéciale de la Sainte Vierge. Mais ne soyez pas surpris de ne pas trouver dans ce Petit Règlement la notion d’alliance avec Marie. Au moment de la rédaction de ce texte, Adèle n’a pas encore été mise en contact avec le Père Chaminade : elle ne connaît pas encore le Manuel du Serviteur de Marie, cependant, dans la Correspondance, sont déjà exprimées les attitudes mariales fondamentales qu’Adèle gardera toute sa vie.

Voici ce que nous dit le Père Armbruster dans une de ses études : « La Sainte Vierge est devenue la protectrice de la Société. Les membres de cette Société deviennent de ce fait les enfants particulières de Marie qui est puissante auprès de son Fils. Cette appartenance est encore vue avant tout comme une mise sous la sauvegarde de Marie. »

C’est aussi ce qu’expriment les prières mariales recommandées dans la Petite Société. Elles récitent tous les jours le Petit Office du Sacré Cœur de Marie (art. 6) : ce petit office de saint Jean Eudes (XVIIème) est centré sur la conformité au cœur du Christ, conformité vécue par Marie et à laquelle elle nous introduit. Pour les « Dames de la Retraite », comme pratique journalière, la prière de St Bernard à la Ste Vierge : « Souvenez-vous… » (XIIème siècle) ; on y retrouve les expressions suivantes « recours à votre protection », « imploré votre assistance ou réclamé votre secours », « animé d’une pareille confiance ». Enfin, l’acte de Consécration à la Sainte Vierge doit se réciter le jour de la réception et se renouvelle par plusieurs aux fêtes de la Conception et de l’Annonciation de la Sainte Vierge.

Le Petit Règlement ne fait pas allusion à l’habit du scapulaire, mais toutes les associées en étaient revêtues : « Cette dévotion typiquement carmélitaine symbolisait elle aussi la protection de Marie. Porter l’habit de la sainte Vierge, marquait aussi qu’on lui appartient et qu’elle peut exercer envers nous son rôle de Mère » (P.Armbruster).

Chercher à communiquer sa foi

Quelle était la foi d’Adèle, pour qu’elle brûle ainsi de la communiquer à tous ? Je cite la Positio, gros livre rassemblant les documents nécessaires en vue de la béatification :

« De sa première enfance à son dernier soupir, la Servante de Dieu a tenu l’invisible, le monde de la foi avec les mystères de la Révélation, comme une réalité aussi indiscutable que celle du monde visible et même comme la seule réalité dont l’existence explique et résout les problèmes que nous pose le monde sensible. Point de crises, point d’éclipses, points de fléchissements, points de recul dans sa foi. À toutes les étapes de sa vie, elle l’a vécue avec la simplicité de l’enfant, qui ne doute pas le moindrement de son père et qui a le sentiment de sa présence dans les menus détails d’une journée comme dans les grands événements de l’humanité. Le germe que le baptême avait développé en elle s’est développé d’une manière continue et a porté des fruits savoureux de plus en plus abondants. Ce fut sa force et le secret de sa sainteté. »

Retenons les deux caractéristiques fondamentales de la foi d’Adèle, « la simplicité de l’enfant », et la confiance qui lui fait sentir la présence de Dieu « dans les menus détails d’une journée comme dans les grands événements de l’humanité ». Assise sur le roc, Adèle pouvait encourager de nombreuses jeunes filles à édifier leur vie chrétienne sur ces mêmes bases.

Si la Société est « Petite », elle est comme le grain de sénevé : dans la parabole évangélique (Mt 13, 31-32), le petit grain est appelée à devenir un grand arbre (art. 6 bis), ce qui dit la vocation missionnaire de la Petite Société. Chaque associée doit alors chercher à gagner à Dieu une amie et à lui inspirer le désir de le servir et de se sauver (art. 11). Après la fondation de l’Institut des Filles de Marie, Adèle continuera de travailler avec ses Sœurs à l’extension de la Petite Société, devenue entre temps une des sections de la Congrégation du Père Chaminade.

Voici un extrait de la Correspondance d’Adèle avec Emilie de Rodat qui illustre parfaitement ce dernier point : Le véritable secret de la Congrégation est de former des âmes remplies du zèle du salut du prochain et de la gloire de Dieu qui, chacune dans son état, soient de petites missionnaires parmi leur famille, leurs amies, leurs voisines (Lettre 452.6).

Mais comment choisir les apôtres appelés à cet mission ? L’article 13 du Règlement donne pour conseil de n’admettre que des personnes éprouvées, d’un esprit liant et d’un caractère égal propre à faire des prosélytes. À première lecture, peut-être sommes-nous rebutés par ce côté élitiste, ces critères. Mais qu’expriment ces propos ? Devenir membre de la Petite Société est une affaire sérieuse, c’est devenir apôtre.

Or, être apôtre, pour Adèle, c’est témoigner d’abord par son propre effort de conversion : Ranimons de plus en plus notre zèle puisque nous devons être de petites apôtres, mais commençons par nous surtout : l’exemple est le meilleur prédicateur (Lettre 127. 3). De plus, chose que nous éprouvons dans la vie paroissiale par exemple, pour transmettre la foi, il faut certaines qualités relationnelles, ce qui équivaut, dans le vocabulaire du XIXème siècle, à « l’esprit liant » et au « caractère égal ».

Conclusion

Je vous remercie de m’avoir invitée à cette lecture approfondie du Règlement de la Petite Société. Je le trouve très actuel pour des laïcs du XXIème siècle, à condition – bien sûr – de dépasser un langage qui ne nous est pas familier. Ce qui ressort de ce Règlement, ce ne sont pas des questions d’ordre pastoral, même si elles ont leur importance, mais des repères de vie. Pour être apôtre dans notre monde, qui n’est ni pire ni meilleur que celui qu’a connu Adèle, voici en résumé le programme de la Petite Société :

Unis à d’autres chrétiens, pour nous stimuler à vivre intensément notre baptême, nous nous laissons transformer en communiant à la mort et la Résurrection du Christ dans le quotidien de nos vies, sûrs de l’Amour de Dieu et comptant sur la protection de Marie notre Mère. Ce chemin de vie nous rend conformes au Christ et fait de nous des apôtres.

Laissons enfin Adèle réveiller en nous le zèle missionnaire : Vous savez, chère amie, que les apôtres au sortir du Cénacle furent des hommes tout changés : de lâches, de timides qu’ils étaient auparavant, ils devinrent tout ardents et prêts à soutenir la foi de Jésus Christ au péril même de leur vie (Lettre 82.5).

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