Marie et Joseph dans le mystère de Jésus
Pourquoi cette recherche ?
Cet essai m’a été demandé par de jeunes adultes chrétiens. Leur proposition était abrupte, formulée en quelques mots : «Que dit l’Écriture sur Marie et Joseph ? ». Une dizaine d’années plus tôt, ungroupe de chrétiens m’avait fait une demande analogue. Ils désiraient approfondir leur foi au plus proche de l’Écriture Sainte et consacrer du temps à une formation biblique sérieuse et ouverte à ce qui leur paraissait l’essentiel. Je livre ici le fruit de ma méditation.
Jean-Baptiste Armbruster
Jean-Baptiste Armbruster (1922-2008), prêtre marianiste, était habité par la passion des textes : ceux de la Tradition chrétienne, qu’il a abondamment enseignés ; ceux aussi de Guillaume-Joseph Chaminade (1761-1850), fondateur des Marianistes, qu’il a longuement commentés. La Société de Marie doit au Père Armbruster, outre de nombreux ouvrages de spiritualité, l’ample édition des Ecrits et Paroles de son fondateur.
Un grand contemplatif
S’il fut un grand contemplatif, le Père Armbruster fut fut aussi un missionnaire ardent, entraînant ses lecteurs dans la découverte d’un christianisme à la saveur des origines, d’une ecclésiologie mariale et dans la pratique d’une vie de prière éclairée par la théologie.
La Constitution dogmatique Lumen Gentium du Concile Vatican II, surtout en son chapitre huit, fut pour lui une consécration. Depuis longtemps, notamment au sein de la Société Française d’Etudes Mariales, il préparait ce renouveau de la théologie mariale, et il se fit un propagateur averti de l’enseignement du concile.
Le présent ouvrage est son livre-testament
Il veut déployer l’infinie richesse de l’hymne christologique de l’épître de Saint Paul aux Philippiens. En y contemplant le mystère du Christ, il s’attache à montrer dans cet hymne un chemin pour l’Eglise, dans le prolongement de celui de Marie. Il souligne la parenté profonde entre cet hymne et l’enseignement marial du concile Vatican II.