25ème jour de carême : un pauvre qui rencontre un pauvre

Dans cette rencontre du Christ avec les malades ce qui me frappe beaucoup c’est cette qualité d’attention du Christ à l’autre, à l’homme qui est dans une situation douloureuse, anormale, une situation de maladie. Mais une attention qui est réelle, physique, corporelle, il ne se contente pas de se tenir à distance et de les regarder. Il voit, il prend la main, il touche, il chemine avec eux, il s’arrête, il leur parle, il est là tout près d’eux.

La qualité de l’attention du Christ. Le Christ ne se pose jamais dans l’évangile comme une sorte de thaumaturge qui viendrait faire des miracles pour épater la galerie non.

Il est une personne vivante, il est un ami qui se trouve tout proche de celui qui souffre comme d’un ami, il est un pauvre qui rencontre un autre pauvre. « Il s’est chargé de nos maladies. » Un pauvre qui rencontre un autre pauvre.

A cause de cela, parce qu’il était une personne vivante et un pauvre qui rencontrait quelqu’un comme lui, il pouvait inventer chaque fois une attitude nouvelle, il est le prochain de chaque malade.

Ce n’est pas pour rien que le Christ a parlé de cette parabole du bon Samaritain. Le bon samaritain c’est lui qui sait se faire tout proche de chaque malade.
Oh combien chacun de nous dans nos rencontres avec les malades nous avons à garder présent cette attitude du Christ, non seulement dans notre esprit, mais aussi dans notre cœur. L’accueil que le Christ fait de chacun permet parfois aux malades ou souvent aux malades de découvrir le sens de leur vie.
Enfin ce malade qui était mis de côté rejeté par la société, enfin il était considéré par quelqu’un comme une personne. Quelle vie toute nouvelle peut commencer dans ce malade.

6 octobre 1979 Paray-le-Monial « va, ta foi t’a sauvée »

 

Musique : Zino Saint Martin

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