54ème jour : La révolution de la miséricorde

« Le défi de la miséricorde. »

Cette citation nous aide à situer tout de suite la dimension sociale de la miséricorde. Mais avant de devenir une invitation officielle de l’Église à son plus haut niveau en la personne de Jean Paul II, l’appel de la miséricorde avait déjà toute une histoire en notre siècle. Cette histoire curieusement a commencé en Pologne, en la ville de Cracovie dont Jean Paul II avait été l’Evêque avant de devenir l’Evêque de Rome. Et dans cette ville de Cracovie, le 5 octobre 1938, un an avant que la guerre ne se déchaîne, mourrait à l’âge de 33 ans une sœur converse, sœur Faustine Kowalska. Elle appartenait à un ordre de la miséricorde qui s’occupait des jeunes filles en difficulté. Mais c’était une sœur toute humble et toute sa vie elle ne l’avait été employée qu’à la cuisine et au jardin. Une grande travailleuse, et en même temps, une grande contemplative. A travers toute sa vie, elle réalisait l’unité de la prière continuelle dans son travail. Sa cause de béatification est étudiée à Rome actuellement, car c’est elle, entre les deux guerres mondiales que le Seigneur avait choisie.

Elle disait « Je n’en reviens pas d’étonnement que Dieu ait daigné s’abaisser vers moi si petite. »

C’est elle que le Sacré Cœur de Jésus a choisie pour être la confidente de sa miséricorde, pour faire découvrir plus profondément à notre siècle, écrasé de violence et d’angoisse, l’océan infini de la miséricorde divine, le mystère le plus profond du cœur de Dieu, la grande révélation de l’Evangile. Je dirais, la grande révolution de l’Evangile dans notre monde, celle de la miséricorde.

18 novembre 1984 Paray-le-Monial : « Un souffle de miséricorde. »

Musique : Zino Saint Martin

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